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    La théorie de la survie

     

    Près de trois dizaines de personnes se sont autoproclamées
    être Olga Nikolaïevna Romanova, les plus connues sont :

     


    1. Marga Boodts :
    Apparue en France avant la Seconde Guerre Mondiale, elle collectait de l'argent au près des sympathisants de sa cause de " Grande-Duchesse survivante ".
     
    Elle fut arrêtée pour fraude.
    Des années plus tard, elle a réussi à convaincre le Prince Nicolas de Oldenbourg et le prince héritier Wilhelm, qui lui versa jusqu'à la fin de sa vie une pension confortable et elle s'installa dans une villa près du lac de Côme en Italie.
     
    Les mémoires de Marga Boodts ont été retrouvées en 2012 dans les archives du Vatican par la journaliste américaine Marie Stravlo et publiées en espagnol sous le titre
    « Je suis vivante : les mémoires inédites de la dernière Romanov ».
     
     
    Afficher l'image d'origine 

    2. Concetta Fedele  :
    Morte en Argentine, elle ne proclama jamais d'elle-même être Olga Nikolaïevna
    et ne répondra jamais lorsque ses enfants le déclareront publiquement.
     
    La seule preuve apportée était une "ressemblance physique ".

     

     

     

    OLGA

     

      

    Marga Boodts

     

     

     

    Marga Boodts en 1949

    La grande-duchesse Olga Nicolaïevna en 1916.

    Selon Cécile Czapska, l'impératrice Alexandra Fedorovna et trois de ses filles :

     

    Olga, Maria et Anastasia, auraient été transférées d'Ekaterinbourg

    vers Perm par la voie ferroviaire le 16 juillet 1918.

      

    Tatiana aurait été quant à elle exfiltrée au début du mois de juillet 1918 vers l'Angleterre. Le tsar et le tsarévitch Alexei auraient été fusillés dans un champ proche d'Ekaterinbourg.

     

    Marga Boodts en 1952.

    Olga Nicolaïevna en 1909.

     

    A Perm, l'impératrice et ses trois filles auraient été emprisonnées

    dans la maison Bérézine, jusqu’à la fugue d'Anastasia,

    ce qui rejoint la version d'Anna Anderson.

      

    Olga et l'impératrice auraient été alors séparées de Maria, et envoyées dans un couvent dans les environs de Perm.

    Olga aurait rejoint plus tard l'Allemagne.

      

    Elle se serait mariée avec Carlo Boodts le 5 mai 1926 à Berlin,

    dont elle divorce le 20 avril 1928.

      

    Elle n'a jamais eu d'enfant.

     

    Après avoir vécu en Roumanie de 1938 à 1940 avec sa soeur Maria, connue

    sous le nom de Cécile Czapska, elle se serait installée en Italie près du

    lac de Côme.

    En 1970, elle accompagna jusqu'à la fin sa soeur Maria

    dans sa terrible maladie.

      

    Elle serait décédée quant à elle le 13 octobre 1976.

      

    Le grand-duc Nicolas d'Oldenbourg, filleul du tsar Nicolas II, paiera la tombe de la prétendante, où il fit inscrire en allemand:

      

    "En souvenir d'Olga Nicolaïevna, 1895-1976, fille aînée de l'empereur Nicolas II".

      

    N'ayant pas de descendants, sa tombe fut détruite en 1995, et sa dépouille fut transférée dans la fosse commune du cimetière.

     

     

    Marga Boodts ("Olga") et Cécile Czapska ("Maria"), avec le prince Nicolas Alexandrovitch Dolgorouky, en 1957.

     

     

    Ses soeurs, qui auraient également été sauvées, vécurent aussi sous un nom d'emprunt. Tatiana aurait vécu en Angleterre sous le nom de Marguerite Lindsay,

    Maria sous le nom de Cécile Czapska, et Anastasia sous le nom d'Anna Anderson.

     

    Tombe de Marga Boodts.

     

    Pour plus d'informations sur Marga Boodts, consultez le livre "L'affaire Romanov".

     

    SOURCES

    http://www.les-derniers-romanov.com/marga-boots.php

     

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    la valse des prétendantes ....

     


    Maga boodts  "Olga" 1949




    Grande Duchesse Olga 1909



    Selon Cécile Czapska, l'impératrice Alexandra Fedorovna et trois de ses filles:

     

    Olga, Maria et Anastasia, auraient été transférées d'Ekaterinbourg vers Perm par la voie ferroviaire le 16 juillet 1918.

     

    Tatiana aurait été quant à elle exfiltrée au début du mois de juillet 1918 vers l'Angleterre. Le tsar et le tsarévitch Alexei auraient été fusillés dans un champ proche d'Ekaterinbourg.

     



    Marga Boodts 1952



    Olga 1913


    A Perm, l'impératrice et ses trois filles auraient été emprisonnées dans la maison Bérézine, jusqu’à la fugue d'Anastasia, ce qui rejoint la version d'Anna Anderson.

     

    Olga et l'impératrice auraient été alors séparées de Maria, et envoyées dans un couvent dans les environs de Perm.

     

    Olga aurait rejoint plus tard l'Allemagne.

     

    Elle se serait mariée avec Carlo Boodts le 5 mai 1926 à Berlin, dont elle divorce le 20 avril 1928.

     

    Elle n'a jamais eu d'enfant. Après avoir vécu en Roumanie de 1938 à 1940 avec sa soeur Maria, connue sous le nom de Cécile Czapska, elle se serait installée en Italie près du lac de Côme.

     

    En 1970, elle accompagna jusqu'à la fin sa soeur Maria dans sa terrible maladie. Elle serait décédée quant à elle le 13 octobre 1976.

     

    Le grand-duc Nicolas d'Oldenbourg, filleul du tsar Nicolas II, paiera la tombe de la prétendante, où il fit inscrire en allemand:

     

    "En souvenir d'Olga Nicolaïevna, 1895-1976, fille aînée de l'empereur Nicolas II". N'ayant pas de descendants, sa tombe fut détruite en 1995, et sa dépouille fut transférée dans la fosse commune du cimetière.



    Marga Boodts "Olga" et Cécile Czapska "Maria"

    avec le prince Nicolas Alexandrovitch Dolgorouky en 1957


    Ses soeurs, qui auraient également été sauvées, vécurent aussi sous un nom d'emprunt.

     

    Tatiana aurait vécu en Angleterre sous le nom de Marguerite Lindsay,

     

    Maria sous le nom de Cécile Czapska, et

     

    Anastasia sous le nom d'Anna Anderson.

     


    Anna Anderson "Anastasia"

     

     

     

    http://la-saga-des-derniers-romanovs.over-blog.com/article-30203704.html

     

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    Dans la semaine qui suit l'assassinat des Romanov, les troupes Blanches prennent la ville d'Ekaterinbourg aux Bolchéviques. Une enquête est directement ouverte sur le meurtre de la famille impériale. L'armée monarchiste présente dans la ville commence des fouilles dans un puits de mine désaffecté situé dans une forêt proche d'Ekaterinbourg où ils ne retrouvent que des cendres et quelques objets qui semblent appartenir aux grandes-duchesses.

      

    Nicolas Sokolov, le magistrat chargé de l'enquête, interroge plusieurs personnes. Selon certains habitants, il manquerait un corps: celui d'Anastasia.

      

    Les rumeurs débutent immédiatement: la plus jeune fille du Tsar aurait été protégée des balles grâce aux bijoux et aux pierres précieuses cousus dans sa robe...

     

    Le 17 février 1920, à Berlin, une femme tente de se suicider en sautant

    dans l'eau glacée du canal Landwehr.

     

    Un policier, témoin de la scène, se porte au secours de la jeune femme.

     

    Sauvée in extremis, elle est conduite aux urgences.

      

    N'ayant pas de papiers sur elle, on l'interroge pour connaître son identité, mais la jeune femme refuse de parler.

     

    Au bout de quelques jours, l'inconnue est transférée à l'asile de Dalldorf.

      

      

    Deux ans après l'arrivée de la jeune femme dans l'asile, sa voisine de chambre, ayant lu un article sur la disparition des Romanov où se trouvait une photo de la famille impériale, affirme à l'inconnue qu'elle ressemble étrangement à la grande-duchesse Tatiana.

     

    La jeune femme se lève est lui dit qu'elle n'est pas Tatiana, mais Anastasia, la plus jeune des filles de Nicolas II.

     

    L'énigme d'Anastasia débute.

     

    De gauche à droite: Anastasia (1914), Anna Anderson (1920) et Tatiana (1917). La voisine de chambre d'Anna Anderson voyait une certaine ressemblance entre Anna et Tatiana.

     

    Suite à cette révélation, des proches des Romanov affluent à l'hôpital de Dalldorff. Les enfants du docteur Botkine, assassiné avec la famille impériale à Ekaterinbourg, la reconnaissent formellement.

      

    Encore plus troublant, lorsque Philippe Dassel, blessé français auquel la grande-duchesse et sa soeur Maria avaient rendu visite pendant la guerre, vient à la rencontre de l'inconnue, elle se lève en s'exclamant:

     

    "C'est l'homme aux poches".

      

    Anna ANDERSON, petite jeune fille....

    Anastasia avait effectivement surnommé cet homme ainsi, car il avait constamment les mains dans les poches lorsque Anastasia et ses soeurs le voyaient.

      

    Cependant, beaucoup de proches de la famille impériale, tels que la mère de Nicolas II, l'impératrice douairière Marie Fedorovna; la soeur de l'impératrice, la princesse Irène de Prusse ou encore le précepteur des enfants Romanov, Pierre Gilliard, ne reconnaissent pas Anna Anderson comme étant Anastasia.

      

    Fait encore plus troublant, la jeune femme ne parle ni le russe (pourtant langue maternelle d'Anastasia), ni le français, ni l'anglais (langues qu'Anastasia pratiquait couramment), mais s'exprime uniquement en allemand, une langue qu'Anastasia n'a jamais voulu apprendre, au grand désespoir de sa mère.

      

    En revanche, elle révèle aux enquêteurs qu'en 1916, le grand-duc Ernest-Louis de Hesse, frère de l'impératrice, aurait rendu visite aux Romanov.

    Or, ce détail ne peut être connu que par un membre proche de la famille impériale, car la Russie étant à cette époque en guerre contre l'Allemagne, l'annonce de cette nouvelle aurait pu provoquer un scandale d'Etat. Elle ajoute également d'autres petits détails que seul un membre de la cour pouvait connaître.

     

    Anastasia en 1915.

    Anna Anderson en 1929.

     

    Cependant, on peut se poser les questions suivantes : où est passée Anastasia de juillet 1918 à février 1920 si elle a vraiment survécu au drame?

     

    Et, comment a-t-elle fait pour se rendre à Berlin?

      

    Dans l'ouvrage "L'affaire Romanov" de Michel Wartelle, l'auteur tient une thèse assez surprenante.

    Selon lui, non seulement Anastasia aurait été épargnée, mais aussi la Tsarine Alexandra et ses trois autres filles.

      

    Après avoir fait évacuer Tatiana début juillet 1918 vers le Canada, l'impératrice et ses trois autres filles (à savoir Olga, Maria et Anastasia) auraient été transférées à la mi-juillet dans la maison Bérézine à Perm.

      

    Le 17 septembre 1918, Anastasia se serait enfuie, avant d'être blessée par balle par des gardes rouges à l'orée d'un bois. Un certain Alexandre Tchaïkovsky aurait alors organisé l'exfiltration d'Anastasia de Perm vers l'Ukraine.

    D'après le récit d'Anna Anderson, c'est ce même Alexandre Tchaïkovsky qui l'aurait sauvée du massacre de la famille impériale.

     

    Cependant, selon l'auteur de ce livre, la femme aurait inventé l'histoire du meurtre et de son sauvetage pour protéger sa mère et ses soeurs.

     

    Anastasia aurait ensuite quitté l'Ukraine pour la Roumanie avec Alexandre Tchaïkovsky dans le but de rejoindre sa soeur Maria.

     

    En Roumanie, elle se marie avec Tchaïkovsky et accouche en 1919 d'un fils prénommé Alexandre.

    Après l'assassinat de son mari en 1920, Anastasia aurait abandonné son fils pour regagner l'Allemagne où elle aurait tenté de mettre fin à ses jours en sautant d'un pont à Berlin. Ce qui rejoint l'histoire d'Anna Anderson.

     

    Alors que le lien entre Anastasia et Anna Anderson est établi, des descendants des Romanov engagent un détective privé.

     

    Il établit que la jeune femme se nomme en réalité Franziska Schwanzkowska, une ouvrière polonaise.

     

    Cependant, le frère de cette Franziska ne reconnaît pas sa soeur en Anna Anderson.

      

    Si ce n'est pas elle, qui est en réalité cette Anna Anderson?

     

    Peut-être est-ce bien Anastasia?

     

    Pourtant, même d'anciens domestiques refusent de voir en elle la grande-duchesse.

    En Allemagne, on ne croit pas en l'histoire d'Anna Anderson.

    Le tribunal de grande instance d'Hambourg rend un arrêt qui s'apparente à un déni de justice dans la mesure où la plaignante n'apporte aucune preuve de ce qu'elle avance mais où il n'est pas impossible qu'elle soit effectivement Anastasia.

     

    Fatiguée de devoir prouver son identité, Anna Anderson s'exile à Charlottesville, aux Etats-Unis, où elle épouse Jack Manahan, un professeur d'université.

     

    Elle meurt le 12 février 1984.

     

    Anastasia en 1916.

    Anna Anderson vers 1927.

    Franziska Schwanzkowska vers 1916.

     

    Anna Anderson est morte, mais l'énigme Anastasia n'est toujours pas résolue.

      

    Les partisans de la prétendante, voulant toucher l'inestimable fortune des Romanov, firent un procès pour que cet argent soit remis à la famille de Madame Anderson Manahan.

    Ils étaient bien renseignés, le Tsar Nicolas II avait placé depuis le Dimanche Rouge, plus de 20 millions de roubles-or (soit plus de 250 millions d'euros) sur des comptes en Angleterre pour chacun de ses enfants en cas d'exil forcé.

      

    Cependant, la banque dévoila que le Tsar avait vidé les coffres en 1916 pour soutenir l'effort de guerre. Finalement, on peut se demander si les motivations d'Anna Anderson n'étaient pas de toucher cette fortune?

    Pourtant, elle a toujours affirmé qu'elle ne voulait pas entendre parler de cet argent. L'affaire Anderson est alors au point mort.

     

     

     

      

    En 1991, sont découverts les restes des Romanov dans la forêt proche d'Ekaterinbourg. Tous les corps sont retrouvés mis à part ceux de deux des enfants:

     

    celui d'Alexeï et celui de Maria.

     

    Cependant, selon certains spécialistes, la fille manquante ne serait pas Maria mais Anastasia.

      

    Des doutes sur les dires d'Anna Anderson reviennent alors. Serait-elle véritablement Anastasia? A présent que les tests ADN sont possibles, un autre problème se pose: Anna Anderson a été incinérée...

     

    Mais un morceau de son intestin a été conservé suite à une opération.

    En 1994, des tests ADN sont donc réalisés sur ce morceau

    d'intestin appartenant à Anna Anderson.

    Les résultats sont négatifs :

    Anna Anderson ne peut pas être Anastasia ni même un membre de la famille Romanov.

      

    De plus, des analyses faciales ont prouvé que la forme du nez et des oreilles d'Anna Anderson n'était pas la même que ceux d'Anastasia.

     

    En revanche, une graphologue de renom a certifié que l'écriture d'Anna Anderson et celle d'Anastasia sont identiques.

    De plus, un mystère plane toujours: comment se fait-il qu'Anna Anderson connaissait tant de détails sur la vie des Romanov ?

    Jean des Cars, auteur de l'ouvrage "La saga des Romanov",

     

    répondra à cette question:

     

    "[Anna Anderson était] une pauvre femme traumatisée physiquement et moralement par la guerre, à qui des escrocs avaient fait croire à son identité prestigieuse, totalement inventée, dans le but d'émouvoir, de convaincre et surtout de capter le magot impérial.

      

    A partir de sa ressemblance, ils lui ont fabriqué une mémoire avec assez d'habileté pour que certaines personnes succombent et valident l'invraissemblable.

      

    La malheureuse, en partie amnésique, avait sans doute fini par y croire elle-même, victime d'une monstrueuse manipulation, la pire puisque, à elle aussi, on répétait une supercherie."

     

    Anna Anderson en 1922.

      

      

      

    SOURCES : superbe blog - http://www.les-derniers-romanov.com/laffaire-anderson.php

     

     

     

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    The Romanov Family, Nicholas II, Alexandra, the children, Olga, Tatiana, Maria, Anastasia and Alexei as an infant.:  

     
     
     
    Cet article a pour but de vous présenter de la manière la plus objective possible la théorie selon laquelle plusieurs Romanov auraient
    survécu aux bolcheviques.
     
    Je précise que je ne crois pas à cette théorie de la survie.
     
     et depuis les preuves pas du tout.

     

    Le 17 juillet 1918, à 2H00 du matin eut lieu l'assassinat de la famille impériale russe (avec leur suite, soit un total de 11 personnes), événement qui eut de nombreuses conséquences humaines, politiques, diplomatiques,
    religieuses, historiques et bien entendu idéologiques.
     
     
     
    Nicholas II of Russia:
     
     
     
    C'est la fin emblématique d'une ère, celle du tsarisme (1547-1917) et le commencement d'une autre, le communisme soviétique (1922-1991).
     
    C'est aussi la fin de la dynastie des Romanov qui aura régné de 1613 à 1917.

     

    Cet événement majeur du début du XXe siècle est également un drame familial qui a marqué les esprits.
     
     
    La nouvelle de la mort des deux souverains donna
    une assez mauvaise impression au national international,
    celle de la mort des enfants,
    elle, horrifia la population russe.
     
     
     
    Les incertitudes et les zones d'ombres sur les circonstances exactes de la mise à mort de la famille du dernier Tsar de Russie ont longtemps suscité de multiples interrogations et controverses quand à la survie
    de certains membres de la famille.

     

    Romanov:  
     
    De par les mémoires des geôliers ont sait que les corps de la famille impériale et de leurs derniers serviteurs ont été rendus méconnaissables et
    enterrés dans la forêt de Koptiaki non loin d'Ekaterinbourg.
     
    Mais ces témoignages ont été publiés tout au long du siècle dernier d'une manière sporadique et censurée par le régime soviétique.
     
    Et c'était pendant très longtemps l'unique source de preuve du massacre de la totalité de la famille impériale ;
     
     
     
    Le MYTHE et les USURPATEURS de la FAMILLE IMPERIALE RUSSE
     
    voilà pourquoi la légende prit tant d'ampleur et notamment autour d'une prétendue survie
     
    d'Anastasia sous les traits d'Anna Anderson.

     

    Si l'on en croit les théoriciens de la prétendue survie de membres de la famille, les Romanov ne furent pas assassinés à la maison Ipatiev, seuls leurs serviteurs y auraient été fusillés.
     
    Afficher l'image d'origine
     
    Selon cette théorie, les hommes Romanov,
     
    c'est-à-dire Nicolas II et son fils unique sont abattus dans la région d'Ekaterinbourg.
     
     
    640px-Ipatiev_House_-_Cellar_room
     
     
     
     
    Les femmes sont évacuées vers l'Allemagne dont est originaire la Tsarine Alexandra, cousine du Kaiser Guillaume II.
     
    Ce sont des raisons politiques qui valident cette hypothèse.
     
     
     
     
     
    Les Soviétiques ne peuvent se permettre de laisser en vie le Tsar et son héritier car tous deux ont la même importance politique.
     
     

     

     
     
    Par contre, la Tsarine et ses filles vivantes peuvent servir de monnaie d'échange, pour mettre fin à la guerre entre la Russie et les Puissances Centrales dont l'Allemagne.
     
    Cependant tout le monde s'accorde sur une chose :
     
     
    Nicolas II est mort le 17 juillet 1918. 

     


    Selon certains historiens se basant sur des témoignages plus ou moins vérifiables, elles auraient bénéficié de la complicité et de la protection de leur famille dans toute l'Europe.
     
     
     
    Olga and Tatiana picking grapes with Tsar Nicholas II
     
     
     
     
     
     
    Séparées pour ne pas éveiller les soupçons, elles vivraient sous de fausses identités, dans la crainte de représailles communistes.
     
     
     
    Afficher l'image d'origine 
     
     
    L'Impératrice se serait réfugiée dans un couvent italien, jusqu'à sa mort en 1942. Olga aurait vécu sous le nom d'emprunt Marga Boodts et meurt en 1976 en Italie, sans aucune descendance,
     
     
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    Maria aurait épousé.....
     
     
     
     
    Olga
    n'a rien à voir avec cette pauvre femme !
     
    ......le Prince Nicolas Dolgorouky en Roumanie,
     

     
     
    Marga Boodts "Olga" et Cécile Czapska "Maria"
    avec le prince Nicolas Alexandrovitch Dolgorouky en 1957
     
     
    elle a laissé un testament à l'attention de ses
    enfants où elle affirmerait sa prétendue identité,
    Tatiana aurait été évacuée vers l'Angleterre et aurait prit le
    nom de Marguerite Lindsay, on perd ensuite sa trace.
     
     

     

    Enfin Anastasia, elle est devenue une véritable légende.
     
    Selon l'hypothèse, Anastasia aurait survécu au massacre grâce
    aux bijoux et aux diamants cousus dans son corset,
    qui auraient fait ricocher
    les balles sans la toucher !!
     
     
     
     

    Le MYTHE et les USURPATEURS de la FAMILLE IMPERIALE RUSSE

     
     
    Cette légende a perduré, surtout sur les esprits romantiques.
     
    [En réalité Anastasia, comme ses sœurs, portait des pierres précieuses dans son corset, celui-ci grâce aux pierres servit
    de "gilet-par-balles"].
     
    Un soldat aurait certifié qu'il manquait un corps avant de les enterrer et qu'Anastasia aurait survécu,
    les soldats n'ayant pas vérifié si elle était morte
     
     
    [En fait, selon le compte-rendu établi par Iourovski
    lorsque tous les corps arrêtèrent de bouger on
    les transperça encore au moins une fois
    à l'aide d'une baïonnette pour être certain
    et on vérifia encore plusieurs fois après].

     


    Des dizaines de femmes ont prétendu être Anastasia.
     
     
     
    Une seule sera reconnue de manière unanime par une grande partie de l'aristocratie russe,
    Anna Anderson
     
     
    découverte dans un asile psychiatrique allemand en 1922,
    morte aux États-Unis en 1984, à l'âge de 83 ans.
     
     
     
     
     
    Certains proches de la famille Romanov la "reconnurent"
    alors que d'autres certifièrent qu'elle ne pouvait être
    la Grande-Duchesse;
    ni Monsieur Pierre GILLIARD, le précepteur des 
    Enfants Impériaux, qui est resté treize années auprès d'eux,
    faisait partie de l'intimité de la Famille Impériale.
     
     
     
     
     
    lui s'est toujours battu pour dénonçer la supercherie.
     
     
     
     
     
    Cependant,
     
    elle semblait connaître des détails troublants
    sur la famille impériale mais ELLE ne parlait pas russe (!).
     
     

    Le MYTHE et les USURPATEURS de la FAMILLE IMPERIALE RUSSE

     
    Un graphologue atteste que son écriture et celle d'Anastasia sont identiques, certains enquêteurs affirment qu'elle a été manipulée par des escrocs afin de capter l'héritage Romanov.
     
     
     
    Afficher l'image d'origine
     
    La prétendante insiste à plusieurs reprises pour rencontrer
     
    la Tsarine douairière Maria Feodorovna
    réfugiée dans sa famille au Danemark ;
     
    Afficher l'image d'origine 
     
    celle-ci refuse à tout contact avec cette personne
    mais engage un détective privé qui après son enquête
    affirme qu'il s'agit d'une usurpatrice.
     
     
     
    En 1938, ses avocats entament un procès pour la faire reconnaître officiellement. Elle passe ensuite des années à faire et encourir des procès.
     

    Le MYTHE et les USURPATEURS de la FAMILLE IMPERIALE RUSSE

     
     
     
    Elle en gagne et en perd certains.
     
     
    En 1970, le verdict final tombe :
     
    on ne peut ni confirmer ni infirmer son identité.
     
     
     
    Romanovs : Heavenly Vision:
     
     
     
     
    Le doute et l'incertitude subsistent jusqu'après sa mort
    lorsque des tests ADN sont faits !
     
     
    on découvre qu'elle n'a aucun lien de près ou de loin
     
     
    avec la famille Romanov puisqu'elle était originellement une ouvrière polonaise dont un accident industriel l'a rendu amnésique et manipulable en plus de lui laisser des séquelles physiques.
     
     
     
    Mais l'Anastasia de Berlingarde toujours
     
    des soutiens aujourd'hui ! des romantiques,
    des femmes
    qui rêvent de romance 
    et du Prince charmant !
     
     

     

    Afficher l'image d'origine
     
    Anastasia 
     
    Une autre hypothèse circule, mais au sujet d'Alexeï,
    l'héritier au trône qui aurait lui aussi survécu
    au meurtre de sa famille en juillet 1918.
     
    De nombreux imposteurs apparaissent aux histoires
    plus ou moins floues et fantaisistes.
     
    L'histoire la plus troublante raconte qu'Alexeï n'a été que blessé par les balles
     
    [Mais et les baïonnettes, entre autres ?]
     
    et qu'il parvint à sauter hors du camion à temps ;
     
    lui permettant de s'enfuir en boitant.
     
    Deux soldats seraient venus à son secours tandis
    que d'autres l'auraient poursuivis.
     
     
    Romanov family
     
     
    Alexeï aurait ensuite été recueilli et adopté par une modeste famille russe,
    Alexeï Romanov serait alors devenu Vassili Filatov.
     
     
     
     
     
    Des photographies de Filatov devenu professeur de géographie soviétique, hémophilie lui aussi, frappent par leur ressemblance avec le Tsarévitch.
     
    De plus, Filatov connaissait beaucoup de détails précis et d'anecdotes sur les Romanov, et parlait plusieurs langues étrangères alors qu'il était fils de cordonnier et issu d'un tout petit village.
     
    Mystérieux, Filatov sous-entend à ses enfants qu'il est le Tsarévitch, mais sans jamais rien affirmer ni revendiquer.
     
    Son fils, Oleg Filatov (dont la ressemblance avec le dernier
     
    Tsar est frappante), bataille encore à ce jour pour obtenir des tests ADN.

     
    the last romanov family:
     
    La présence de Raspoutine dans la vie du fils du Tsar contribue au mythe.
     
    Raspoutine qui, lors d'une transe, avait prévu
    la naissance d'un héritier au trône pour l'année suivante.
     
    Rasputin with the Romanov family:
     
     
    Alexeï est atteint d'une maladie que la médecine de l'époque soigne avec de l'aspirine, alors que son pouvoir anticoagulant accentue l'hémophilie dont il souffre et qui lui provoque des douleurs intenses, des maux de têtes, des saignements de nez en cas de rhums et des accès de fièvre.
     
     
    La maladie de son fils déclenche chez la Tsarine qui se sent coupable un mysticisme dont profite Raspoutine qui apparaît comme le seul à pouvoir guérir miraculeusement à plusieurs reprises le jeune garçon.
     

     

    Signatures of the Romanov's  http://forum.alexanderpalace.org/index.php?PHPSESSID=n0243ts20s6vcil5d93440q597=7470.msg265152#msg265152:
    En 1979,
     
    deux chercheurs découvrent les restes supposés
    de la famille impériale dans une fosse
    se situant à proximité d'Ekaterinbourg.
     
     
     
    burial site of the murdered Romanov family:
     
    On exhume trois crânes.
     
    Le crâne attribué à l'ancien souverain sera même
    emporté jusqu'à Moscou avant de revenir dans sa "tombe".

     


     
    #:
     
     
     
    En 1991,
     
    exhumation officielle des restes retrouvés en 1979.
     
    Neuf corps sont ainsi retrouvés, alors que onze personnes ont été assassinées.
     
    Après de nombreuses expertises, les scientifiques
    certifient l'identité de ces corps, il s'agit bien des Romanov
    et de leurs derniers domestiques,
    mais deux des enfants ne s'y trouvent pas,
     
     
     
    à savoir le Tsarévitch Alexeï et
    la Grande-Duchesse Maria, ce qui contribue
    à donner un énième souffle à la légende.

     

    En 1998,
     
    on inhume les corps de Nicolas II, son épouse Alexandra Feodorovna et
    trois de leurs filles, Olga, Tatiana et Anastasia dans la
     
    Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul à Saint-Pétersbourg.
     
     
     
    Mais certains Romanov et le clergé russe ne reconnaissent
     
    pas l'authenticité des restes. 

     

     
     
     
     
    En 2000,
     
    l'Église orthodoxe russe canonise le Tsar et sa famille en les élevant au rang de martyrs, après deux autres canonisations survenu en 1938
     
    par l'Église orthodoxe serbe et en 1981
    par l'Église orthodoxe russe de l'étranger.
     
     
    Best of Russia --- Royal Family --- Olga's Grave:

    En 2007,
     
    on découvre des restes humains dans les alentours d'Ekaterinbourg.
     
     
     
     
    En 2008,
     
    on identifie ces ossements comme étant ceux de
    Maria et d'Alexeï, les deux enfants manquants.
     
     
     
     
     
    La même année, la Cour suprême de Russie réhabilite
     
    Les Romanov en tant que victimes des répressions bolcheviques. 
     
    Remains of the Imperial family found in early 1990s:  
    Cette réhabilitation clôt en principe le dossier Romanov.
     
     
     

    ↟ Eras of Elegance ↟:  


     
     
    Malgré les multiples tests ADN, les nombreuses enquêtes prouvant que toute la famille directe de Nicolas II a trouvé la mort en juillet 1918,
     
    certains historiens et écrivains !
     
    mettent toujours en doute les résultats ADN
    comme preuve absolue et pensent à une manipulation.
     
    De Nombreux ouvrages ont fait la fortune
    de tous ces écrivains !
     
     
     
     
    Le mythe reste abondamment alimenté.
     
    Et il est vrai que toutes les questions n'ont pas trouvé de réponses.
     

    Romanovs Remains Have a Proper Burial.:  

     
     
    Si la légende persiste près d'un siècle après la fin des Romanov
    c'est bien parce que la vérité historique est mélangée à des éléments
    tenant du mythe ;
     
     
    et il est bien difficile si non impossible de mettre fin à une légende, et surtout mettre fin aux éditions mensongères !

     


    Ci-dessous, je vous propose de vous présenter les principaux
     
    "Faux Romanov", par ce terme j'englobe toutes les personnes ayant prétendu être les enfants Romanov qui auraient miraculeusement survécus.

     


    Les Fausses Olga
     
     
     
     
    La théorie de la survie
    Près de trois dizaines de personnes se sont autoproclamées être Olga Nikolaïevna Romanova, les plus connues sont :

     


    1. Marga Boodts :
     
    Apparue en France avant la Seconde Guerre Mondiale,
    elle collectait de l'argent au près des sympathisants de sa cause de " Grande-Duchesse survivante ".
     
    Elle fut arrêtée pour fraude.
     
    Des années plus tard, elle a réussi à convaincre
     
    le Prince Nicolas de Oldenbourg et le prince héritier Wilhelm, qui lui versa jusqu'à la fin de sa vie une pension confortable et
    elle s'installa dans une villa près du lac de Côme en Italie. 
     
    Les mémoires de Marga Boodts ont été retrouvées en 2012 dans les archives du Vatican par la journaliste américaine Marie Stravlo et publiées en espagnol sous le titre
     
    « Je suis vivante : les mémoires inédites de la dernière Romanov ».
     
     
     

    2. Concetta Fedele  :
     
    Morte en Argentine, elle ne proclama jamais d'elle-même être Olga Nikolaïevna et ne répondra jamais lorsque ses enfants le déclareront publiquement.
     
    La seule preuve apportée était une "ressemblance physique ".

     

     

    Romanov family:


     
     
     
     
     
    Les Fausses Tatiana 
     
     
    La théorie de la survie
    Pus de trente personnes se sont autoproclamées être
    Tatiana Nikolaïevna Romanova
    dont les plus connues sont 
     


    1. Marguerite Lindsay :
     
    Apparue à Londres juste après la guerre civile russe.
     
    Elle était à l'origine une danseuse à Istanbul.
     
    Elle a épousé un caporal nommé Lindsay et lui-même ne l'a jamais déclaré être la Grande-Duchesse disparue.
     
     
    Mais sa fortune a fait naître nombre de rumeurs.
     
     
     
     

    2. Michelle Anches 
     
    Apparue en France au début des années 1920,
    elle se disait venue de Sibérie.
     
    Elle avait en effet une ressemblance avec la Grande-Duchesse Tatiana.
     
    Elle demanda à voir la Tsarine douairière Maria Feodorovna
    alors réfugiée au Danemark.
     
    Mais celle-ci refusa de la voir.
     
    L'usurpatrice est morte dans des circonstances mystérieuses
    dans sa maison de la banlieue parisienne.
     
    Certaines rumeurs suggèrent un assassinat de la
    part d'un réseau organisé de bolcheviques.
     
     
     
    3. Larissa Tudor :
     
    Épouse de Frederick Morton Owen Tudor,
    elle est morte le 18 juillet 1926.
     
    Certains ont prétendu après sa mort qu'elle était en
    vérité la Grande-Duchesse Tatiana Nikolaïevna Romanova.
     
     

     


    4. Meddis Ayort :
     
    Apparue au Canada en 1937.
     
    Elle s'est identifiée comme la Grande-Duchesse Tatiana Nikolaïevna Romanova mais il a été prouvé qu'elle était une usurpatrice et s'est faîte ridiculisée avant d'être finalement contrainte à quitter le pays.
     
    Elle est décédée en Espagne des suites d'une maladie en 1982.

     


    Les Fausses Maria : 
     La théorie de la survie
    Cécile Czapska (gauche) et Maria Romanova (droite).

     


    Plus d'une cinquantaine personnes se sont déclarées être
    Maria Nikolaïevna Romanova dont les plus connues sont : 
     

     
    1. Alinas Karamidas :
     
    Apparue en Afrique du Sud en 1954, son nom de famille
    est celui de son mari, un grec.
     
    Elle ne s'est jamais stipulée être Maria Nikolaïevna mais se disait originaire de Russie et que sa famille de haut rang avait été tuée.
     
    Son fils, Louis Duval est actuellement à la recherche de preuves sur l'hypothèse. 
     
     
     

    2. Cécile Czapska :
     
    Apparue en Roumanie en 1919.
     
    Elle a rencontré Nicolas Dolgoroukov qu'elle a épousé.
     
     
    Son fils (Alexis Brimeyer), décédé il y a peu, a passé toute sa vie à réclamé la couronne russe.
     
     

    3. Marie Marty 
     
    On sait peu au sujet de cette prétendante.
     
    Elle est décédée en Argentine, inhumée sous le nom de "Maria Nikolaïevna"
     
    Son écriture était apparemment semblable à celle de la Grande-Duchesse.
     
    Elle garde des partisans encore aujourd'hui en Argentine et
    aux États-Unis. 
     
     

    4. Avery Yakovelli (ou Averess Iacowelly) :
     
     
    Apparue dans un village polonais le 23 janvier 1919.
     
    Tout son corps était couvert de cicatrices et de blessures, et selon un examen médical (réalisé plus tard), c'était assez grave.
     
    Avery refusait de parler de son passé, ce qui a conduit ses voisins à développer l'hypothèse qu'elle était la Grande-Duchesse Anastasia, qui aurait survécu à l'exécution d'Ekaterinbourg.
     
    C'est bien vite devenu le principal commérage des paysans locaux.
     
    Yakovelli dut déménager ailleurs en Pologne, et dans son nouveau village de résidence, elle a été "identifiée" comme la Grande-Duchesse Maria.
     
     
     
     The Romanovs.:
    En 1921, elle épousa un soldat polonais nommé Karlk Dyanogy et elle a donné naissance à un garçon nommé Nicolas.
     
    En 1956, Nicolas est mort de l'hémophilie, cela démoralisa complètement sa mère. Selon des témoins, elle a souvent répété que "toute sa famille avait été tuée" ce qui a été considéré comme une reconnaissance de "l'origine royale".
     
    En 1965, Avery, devenue veuve, se marie pour la seconde fois avec un marchand du nom de Giovanni Ricci, et elle partit vivre avec lui en Suisse.
     
    Elle est morte de la tuberculose en 1979. Sur sa tombe a été inscrit : "Maria Romanova, 1899-1979." Quelques partisans ont réussi à obtenir des pages de son journal intime où ils y auraient trouvé des preuves.
     
    L'écriture d'Avery serait identique à celle de la Grande-Duchesse Maria.
     
     

    5. Alison Kabrok :
     
    Apparue au Japon au début des années 1920 et s'est identifiée comme la Grande-Duchesse survivante.
     
    Cela a provoqué une moquerie générale dans le pays du soleil levant, à tel point qu'elle fut contrainte de quitter l'état asiatique.
     
    Elle est décédée en 1976 à Naples.

     


    Les Fausses Anastasia 
     
     
    La théorie de la survieAnna Anderson (gauche) et Anastasia Romanova (droite).

     

    Le mythe de la survie d'Anastasia a été toujours été l'histoire la plus célèbre concernant la prétendue survie de Romanov au massacre du 17 juillet 1918.
     
    Son histoire a inspiré de nombreuses adaptions littéraires et cinématographiques.

     


    Des dizaines de femmes sont faites passées pour Anastasia Nikolaïevna Romanova dont les plus connues sont :

     

     
     
     
    1. Anna Anderson :
     
    Apparue en Allemagne en 1920, elle est internée dans une clinique psychiatrique suite à une tentative infructueuse de suicide.
     
    Une partie de l'ancienne noblesse russe la reconnait, une autre partie non.
     
    La légende nait à partir du moment ou des émigrés russes, qui bien souvent ne l'ont jamais rencontrée, la soutiennent autant financièrement que moralement. Pendant plus de deux décennies,
     
    elle a tenté devant les tribunaux européens de se faire reconnaître officiellement comme la Grande-Duchesse, cependant la justice sera toujours incapable de trancher :
     
    des procès lui donnent raison, d'autres tort.
     
    Dans les années 1990, un examen génétique est réalisé, il en résulte qu'Anna Anderson
    n'avait aucun lien de parenté avec les Romanov.
     
     
     
    Et cela confirma l'hypothèse qu'elle était à l'origine Franziska Schanzkowska, dont la famille l'avait reconnue dès 1922.
     
    C'est en travaillant sur des produits chimiques dans une usine qu'elle eut un terrible accident, lui provoquant des blessures pouvant faire penser à une survie d'un massacre.
     
    Elle se mit aussi à souffrir d'amnésie, car en effet, elle était elle-même convaincue de ce qu'elle disait.
     
     
    Des soviétiques auraient tentés par là une tentative d'escroquerie pour accéder aux comptes bancaires de la famille impériale, ce qui n'arriva jamais
     
     
     
    2. Eugene Smith :
     
    Écrivaine d'origine ukrainienne, elle a publié une biographie dans laquelle elle se déclarait être Anastasia.
     
     

    3. Nadezhda Ivanova-Vasilyeva :
     
    Patiente à l'hôpital psychiatrique de Kazan. Elle est reconnue comme soufrant de "délire de persécution".
     
    Les soviétiques l'ont fait mourir de faim parce qu'elle faisait soulever des questions.
     
    Elle est apparue dans les années 1920 et est morte en 1971.
     
     

    4.  Eleanor Albertovna Kruger :
     
    Parue dans le village bulgare de Gabarevo en 1922, accompagnée de tout un groupe d'immigrants russes.
     
    Elle n'a jamais dit être Anastasia Nikolaïevna mais les russes emmenés avec elle ont faits naître une légende
     
    "Des sosies auraient remplacés Anastasia et Alexeï". 
     
    5. Un homme nommé Anatoly Ionov prétend être le fils d'Anastasia.

     


    Les Faux Alexeï 
     
     
    La théorie de la survieVassili Filatov en 1939 (gauche) et Alexeï Romanov en 1914 (droite).

     


    En tout et pour tout, près d'une centaine de personne se sont faîtes passées pour Alexeï Nikolaïevitch Romanov, dont les plus connus sont :

     
     
     
    1. Alexeï Putsyato :
     
    Apparu quelques mois après la mort de la famille impériale à Kosh-Agach, dans l'Altaï russe.
     
    Il s'est présenté aux représentants blancs de Omsk où il a exprimé le souhait d'être présenté directement au général Koltchak.
     
    Les Blancs eurent recours à Pierre Gilliard pour identifier cette personne. L'ancien professeur des enfants Romanov démasqua Putsyato.

     

     
     
     
    2. Vassili Filatov :
     
    Il est presque l'équivalent masculin à Anna Anderson,
     
    voilà comment je le décris.
     
    Sauf que dans ce cas-ci on n'a pas de preuve génétique. Il a prétendu avoir survécu au massacre et être sauté de la camionnette en route.
     
    Il n'a jamais déclaré publiquement être Alexeï et cela resta vague jusqu'à sa mort dans la fin des années 1980.
     
    Ses enfants continuent aujourd'hui à défendre activement la cause de leur père, qui était selon eux Alexeï Nikolaïevitch Romanov.
     
    Ils se basent sur des éléments non négligeables.

     
     
     
     
    3. Heino Tammet :
     
    Homme d'origine estonienne, il a prétendu s'être échappé de la camionnette et n'avoir été atteint uniquement que par des balles à blanc. Il eut quelques courtisans qui l'aidèrent à s'établir au Canada pour sa sécurité.
     
    Il envoya des lettres à la royauté britannique, prétendit avoir rencontré des membres de la noblesse scandinave et un incident amena la Gendarmerie royale du Canada à prendre son cas au sérieux. Il fut examiné par un médecin et il reçut l'avertissement de cesser d'agir comme il le faisait.

     
     
    4. Philip Semenov :
     
     
    Marié à quatre reprises, il a travaillé comme comptable à Samarcande (Ouzbékistan), avant d'être reconnu coupable de vol et de purger une peine dans une colonie pénitentiaire à Medvezegorsk en Carélie.
     
    Il est ensuite interné à l'hôpital psychiatrique local,
     
    il aurait souffert de "psychose maniaco-dépressive".
     
    Bientôt, des rumeurs ont commencé à circuler selon lesquelles le patient serait de "sang tsariste" et des mouvements monarchistes secrets lui rendaient souvent visites avant qu'il ne soit placé sous la surveillance spéciale du KGB.
     
     
     
    5. Georgi Zhudin :
     
    Est mort dans un village bulgare.
     
     
     
    6. Michal Goleniewski :
     
    Polonais ayant travaillé pour la CIA, il développa une obsession pour le Tsarévitch et commença à prétendre être lui, alors que pas moins de 18 ans les séparés.
     
    7. L'auteur Michael Gray (pseudonyme adopté par le nord-irlandais) déclare dans l'un de ses livres que le Tsarévitch s'est échappé en compagnie de la Tsarine douairière (Maria Feodorovna, mère de Nicolas II) à
    bord du navire de guerre HMS Marlborough en 1919 et a plus tard prit le nom de Nikolaï Aleksandrovitch
     
    Cheboratev.
     
    Dans son livre, Gray prétend qu'il est le fils illégitime du Tsarévitch et de la Princesse Marina, Duchesse de Kent. 

     

     

    8. Enfin il faut parler du ce que j'appelle le "Tsarévitch tchétchène". Plus récemment, un homme de Tchétchénie s'est déclaré être le fils
    du Tsarévitch Alexeï Nikolaïevitch qui aurait été sauvé par des Cosaques de la région du Terek.
     
    Ils espéraient le mettre sur le trône une fois la guerre civile terminée mais la victoire des rouges changèrent leurs plans.
     
    Ils se mirent donc à le protéger en secret.
     
    A 16 ans il a épousé une jeune fille cosaque et ils eurent 4 fils :
    Boris, Alexeï, Louka et Nicolas.
     
    Il est mort en 1986.
     
    Aujourd'hui il reste 2 fils devenus très âgés et un petit-fils.
     
    Ils prétendent détenir des "preuves" : ceux qui ont connus "Alexeï" ont dit qu'il avait un maintient "aristocrate" qui inspirait le respect ;
     
    il savait manier assidument la langue russe ; il était hémophile ; il aurait su parler plusieurs langues, chanter et danser ;
     
    le "petit-fils" ressemble beaucoup au "grand-père" et est aussi hémophile.
     
    Le moins qu'on puisse dire c'est que les monarchistes et les nationalistes russes n'ont pas aimé l'idée d'un "Tsarévitch tchétchène"...
     
    Et quand aux autorités, sauf erreur, elles n'ont pas réagi de manière officielle.

     

     

     

     

    Et plus étonnant encore, il y eut même un cas où une femme, une néerlandaise du nom de Suzanna Catharina de Graaf 
    prétendit être la cinquième fille
     
    (sortie de nulle part...) de Nicolas et Alexandra, née en 1903, lorsque des médecins
    signalèrent qu'Alexandra eut une "grossesse nerveuse".

     

     
     Martyr Statue of Romanov Children:
     
     
     
     
     
     
     
     
    http://la-saga-des-derniers-romanovs.over-blog.com/article-30548942.html
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Naissance du mythe ROMANOV: 

    Le 17 Juillet 1918, l’assassinat de la famille impériale Romanov (avec leur suite, soit 11 personnes) par des soldats bolchéviques marque la fin d’une dynastie qui aura régné de 1613 à 1917 et le début de l’ère communiste qui va durer 80 ans.

    Cet événement majeur dans l’histoire moderne est également un drame familial qui a marqué les esprits. Les incertitudes et les zones d’ombre sur les circonstances exactes de l’exécution de la famille du dernier Tsar de Russie ont longtemps suscité de multiples interrogations et controverses quant à la survie de certains membres de la famille.

      
    Selon les déclarations du peloton d’exécution, les corps de la famille impériale et des membres de leur suite ont été rendus méconnaissables et enterrés dans la forêt d’Ekaterinbourg.
     
    Hormis ce témoignage, il n’existe aucune preuve alors du massacre de la totalité des Romanov. La destruction des corps crée des doutes sur leur identité d’autant qu’officiellement, seul le Tsar a été tué, sa famille aurait été évacuée vers l’Allemagne dont est originaire la Tsarine Alexandra, cousine du Kaiser Guillaume II.

    Cette hypothèse est plausible pour des raisons politiques.
     
    En effet, si les soviétiques ne peuvent laisser en vie le Tsar et vraisemblablement
    son héritier le Tsarevitch Alexeï sous peine de mettre en péril le nouveau pouvoir communiste, la Tsarine et ses filles vivantes peuvent servir de monnaie d’échange, pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Allemagne.

    Selon certaines thèses, elles auraient bénéficié de la complicité et de la protection de leur famille dans toute l’Europe.
     
    Séparées pour ne pas éveiller les soupçons, elles vivraient sous de fausses identités, dans la crainte de représailles communistes.
     
    L’Impératrice se serait réfugiée dans un couvent en Italie, jusqu’à sa mort en 1942.
     
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    Olga aurait vécu sous le nom d'emprunt Afficher l'image d'origine
    Marga Boodts et meurt en 1976 en Italie, sans aucune descendance,
     
     
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    MARIA " AURAIT "'  épousé le prince Nicolas Dolgorouky en Roumanie,
     
    Maria Nicolaevna Romanov
     
     
     
     
     
     
    elle a laissé un testament à l’attention de ses enfants affirmant son identité, Tatiana aurait été évacuée vers l'Angleterre et aurait pris le nom de Marguerite Lindsay, on perd ensuite sa trace.
     
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    Et toutes ces FIGURES n'ont aucun lien PHYSIQUE avec les
    VERITABLES GRANDES DUCHESSES
    au prime abord !
    aucune ressemblance !
     
     
     
      
    Quant à Anastasia, une véritable énigme l’entoure.
     
    Selon une hypothèse, Anastasia aurait survécu au massacre grâce aux bijoux et aux diamants cousus dans sa robe, qui auraient fait ricocher les balles sans la toucher.
     
    Un soldat aurait certifié qu'il manquait un corps avant de les enterrer et qu’Anastasia aurait survécu, les soldats n’ayant pas vérifié si elle était morte.
     
     
     
    Le mystère commence avec la non-vérification de la mort d'Anastasia.

    Des dizaines de femmes ont prétendu être Anastasia la dernière fille de Nicolas II. Une seule sera reconnue par une grande partie de l'aristocratie russe, «Anna Anderson»,
    découverte dans un asile psychiatrique allemand en 1922,
    morte aux Etats-Unis en 1984, à l'âge de 83 ans.
     
    Certains proches de la famille Romanov la reconnaissent alors que d’autres certifient qu’elle ne peut-être la grande duchesse.
     
     
    PIerre GILLIARD, le Précepteur des Enfants ROMANOV, un témoin primordial,
    a dénonçé, la supercherie de cette pauvre femme, atteinte sur le plan psychiatrique,
    d'être ANASTASIA !
    Et l'ADN confirmera ses dires.
     
     
    Elle connaît des détails troublants sur la famille impériale mais ne semble pas parler russe, un graphologue atteste que son écriture et celle d’Anastasia sont identiques, certains enquêteurs affirment qu’elle a été manipulée par des escrocs afin de capter l’héritage Romanov.
      
     
     
    Anna Anderson
      
      
    En 1938, ses avocats entament un procès pour la faire reconnaître officiellement.
     
    En 1970, le dernier verdict tombe: on ne peut ni confirmer ni infirmer son identité.
     
    Le doute et l’incertitude subsistent alors et
     
     
    il faudra attendre les récents tests ADN pour avoir la preuve
    qu’Anna Anderson ne pouvait pas être Anastasia ni aucun membre de la famille Romanov.


    Nicolas II
      
      
      
      
      
    Des photographies de Filatov devenu professeur de géographie soviétique, hémophile lui aussi, frappent par leur ressemblance avec le Tsarevitch.
     
    De plus, Filatov connaissait beaucoup de détails précis et anecdotes sur la famille impériale, et parlait plusieurs langues étrangères alors
     
     
    qu’il était fils de cordonnier et issu d’un tout petit village.
     
    Mystérieux Filatov qui sous-entend à ses enfants
    qu’il est le Tsarevitch, mais sans jamais rien affirmer ou revendiquer.


    La présence de Raspoutine dans la vie du fils du Tsar contribue au mythe.
     
    Raspoutine qui, lors d’une transe, avait prévu la naissance d'un héritier au trône.
     
    Alexeï est atteint d'une maladie que la médecine de l'époque soigne avec de l’aspirine, alors que son pouvoir anticoagulant accentue l’hémophilie dont il souffre et qui lui provoque des douleurs intenses, des maux de têtes et des accès de fièvre.
     
    La maladie de son fils déclenche chez la Tsarine un mysticisme dont profite Raspoutine qui apparaît comme le seul à pouvoir guérir miraculeusement à plusieurs reprises le jeune prince. 

     

      
      
    La fin du mythe ?

    En 1979, deux chercheurs découvrent les restes supposés de la Famille impériale dans une fosse se situant à proximité d'Ekaterinbourg.
     
    En 1991 :
    exhumation officielle des restes retrouvés en 1979.
     
    Neuf corps sont ainsi retrouvés, alors que onze personnes ont été assassinées.
     
    Après de nombreuses expertises, les chercheurs découvrent que ces corps sont bien ceux des Romanov et de leurs derniers domestiques, mais que de deux des enfants ne s'y trouvent pas, à savoir le Tsarévitch Alexis et la Grande-Duchesse Maria, ce qui relance le mythe.


    En 1998 :
    Inhumation des corps de Nicolas II Olga, Tatiana et Anastasia), dans la Cathédrale Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg ;
     
    en 2000,
    l'Eglise orthodoxe de Russie canonise le tsar et sa famille en les élevant au rang de martyrs, rajoutant une
    dimension religieuse au destin de cette famille.


    En 2007,
    on découvre des restes humains dans les alentours d'Ekaterinbourg.
     
    En 2008,
    ils sont identifiés comme étant ceux de Maria et d'Alexis, les deux enfants manquants ;
    la Cour suprême de Russie réhabilite les Romanov en tant que victimes des répressions bolchéviques. Cette réhabilitation clôt en principe le dossier Romanov.

    Malgré les résultats scientifiques qui ont prouvé que tous les Romanov ont bien été tués en juillet 1918, certains historiens mettent en doute les résultats ADN comme une preuve absolue et pensent à une manipulation du gouvernement.
     
    Le mythe est toujours alimenté, un livre paru en 2009,
    L'autre fin des Romanov" par Elie Durel, cherche à démontrer que tous les Romanov n'ont pas été tués en 1918 et que Maria, la troisième fille Romanov, serait la clef de cette énigme.
     
    En effet, seule survivante de sa famille, elle serait devenue la mystérieuse épouse du juge Sokolov qui a établi le premier rapport sur l’évènement.
     
    Nouvelle et sans doute pas dernière thèse sur le sujet.

    En dépit de l'authentification officielle de tous les corps de la famille Impériale, nombreux sont ceux qui croient en la survie des femmes de la famille Romanov.
     
    Selon une enquête, près de deux russes sur trois ne pensent pas que les restes inhumés dans la Cathédrale de Saint-Pétersbourg soient ceux des Romanov. 

    En 1977,
    à Ekaterinburg, la maison Ipatiev où fut assassinée la famille impériale fut rasée, le gouvernement soviétique de l’époque voyant d’un mauvais œil la ferveur des nombreux pèlerins venant prier et honorer le culte des Romanov.

      
      
      
      
    Alors qu’en 2011, un monument érigé près d’Ekaterinbourg à la mémoire des enfants martyrs représente les cinq enfants impériaux (Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et Alexeï) descendant du paradis.
     
    Un autre monument est dédié la même année au Tsar Nicolas II de Russie et à son épouse.
     
    Ces monuments renforcent l’aura du mythe Romanov et attestent de l’attachement des Russes encore aujourd’hui à cette famille au destin tragique dont on croit encore aujourd’hui à la malédiction, près de la moitié des Tsars qui se sont succédés à la tête de la Russie ayant été assassinés.
     
      
     

     

    Sur les terres du domaine du monastère de Ganina Yama près d’Iekaterinbourg, un momunent représentant les cinq enfants du tsar Nicolas II et de la tsarine Alexandra de Russie a été inauguré.

     

    Les statues à l’effigie des grandes-duchesses Maria, Olga, Tatiana et Anastasia ainsi que le tsarévitch Alexis, ont été réalisées par le sculpteur Igor Akimov et bénies par le Métropolitain de Iekaterinbourg.

     

    (merci à Corentine – Copyright photos et source : Royal Russia)

     

      
    Drames, malédiction, mystères, énigmes, légendes, vérités et mensonges, croyances, imagination, questions sans réponses, incertitudes, désinformation, incompréhension, doutes, rumeurs, personnages extraordinaires : autant d’éléments qui construisent un mythe à partir d’un évènement réel, récit transmis de génération en génération entretenu par la mémoire collective.
     
      
      
      
     
      
    La cathédrale –sur-le-sang-versé

    Elle est construite sur l’emplacement de la maison d’Ipatiev à Ekaterinbourg où a eu lieu l’assassinat du tsar et de sa famille.

     

    La maison a été rasée en 1975 sur ordre du K.G.B. car elle était devenue un lieu de pèlerinage à la mémoire des Romanov.

     

    La cathédrale construite en 2002, reproduit dans la chapelle du bas, la petite pièce où a eu lieu l’assassinat.

     

     

      
      
      
     

     

    Sources D.R.

     http://dona.ek.la/mythe-autour-d-anastasia-et-alexis-a47430742

      
    Sources: 
    stephane.thomas.pagesperso-orange.fr
    et l'excellent BLOG
    http://familleromanov.blogspot.fr/ 
     

     

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