Cet article a pour but de vous présenter de la manière la plus objective possible la théorie selon laquelle plusieurs Romanov auraient
survécu aux bolcheviques.
Je précise que je ne crois pas à cette théorie de la survie.
et depuis les preuves pas du tout.
Le 17 juillet 1918, à 2H00 du matin eut lieu l'assassinat de la famille impériale russe (avec leur suite, soit un total de 11 personnes), événement qui eut de nombreuses conséquences humaines, politiques, diplomatiques,
religieuses, historiques et bien entendu idéologiques.
C'est la fin emblématique d'une ère, celle du tsarisme (1547-1917) et le commencement d'une autre, le communisme soviétique (1922-1991).
C'est aussi la fin de la dynastie des Romanov qui aura régné de 1613 à 1917.
Cet événement majeur du début du XXe siècle est également un drame familial qui a marqué les esprits.
La nouvelle de la mort des deux souverains donna
une assez mauvaise impression au national international,
celle de la mort des enfants,
elle, horrifia la population russe.
Les incertitudes et les zones d'ombres sur les circonstances exactes de la mise à mort de la famille du dernier Tsar de Russie ont longtemps suscité de multiples interrogations et controverses quand à la survie
de certains membres de la famille.
De par les mémoires des geôliers ont sait que les corps de la famille impériale et de leurs derniers serviteurs ont été rendus méconnaissables et
enterrés dans la forêt de Koptiaki non loin d'Ekaterinbourg.
Mais ces témoignages ont été publiés tout au long du siècle dernier d'une manière sporadique et censurée par le régime soviétique.
Et c'était pendant très longtemps l'unique source de preuve du massacre de la totalité de la famille impériale ;
voilà pourquoi la légende prit tant d'ampleur et notamment autour d'une prétendue survie
d'Anastasia sous les traits d'Anna Anderson.
Si l'on en croit les théoriciens de la prétendue survie de membres de la famille, les Romanov ne furent pas assassinés à la maison Ipatiev, seuls leurs serviteurs y auraient été fusillés.
Selon cette théorie, les hommes Romanov,
c'est-à-dire Nicolas II et son fils unique sont abattus dans la région d'Ekaterinbourg.
Les femmes sont évacuées vers l'Allemagne dont est originaire la Tsarine Alexandra, cousine du Kaiser Guillaume II.
Ce sont des raisons politiques qui valident cette hypothèse.
Les Soviétiques ne peuvent se permettre de laisser en vie le Tsar et son héritier car tous deux ont la même importance politique.
Par contre, la Tsarine et ses filles vivantes peuvent servir de monnaie d'échange, pour mettre fin à la guerre entre la Russie et les Puissances Centrales dont l'Allemagne.
Cependant tout le monde s'accorde sur une chose :
Nicolas II est mort le 17 juillet 1918.
Selon certains historiens se basant sur des témoignages plus ou moins vérifiables, elles auraient bénéficié de la complicité et de la protection de leur famille dans toute l'Europe.
Séparées pour ne pas éveiller les soupçons, elles vivraient sous de fausses identités, dans la crainte de représailles communistes.
L'Impératrice se serait réfugiée dans un couvent italien, jusqu'à sa mort en 1942. Olga aurait vécu sous le nom d'emprunt Marga Boodts et meurt en 1976 en Italie, sans aucune descendance,
Maria aurait épousé.....
Olga
n'a rien à voir avec cette pauvre femme !
......le Prince Nicolas Dolgorouky en Roumanie,
Marga Boodts "Olga" et Cécile Czapska "Maria"
avec le prince Nicolas Alexandrovitch Dolgorouky en 1957
elle a laissé un testament à l'attention de ses
enfants où elle affirmerait sa prétendue identité,
Tatiana aurait été évacuée vers l'Angleterre et aurait prit le
nom de Marguerite Lindsay, on perd ensuite sa trace.
Enfin Anastasia, elle est devenue une véritable légende.
Selon l'hypothèse, Anastasia aurait survécu au massacre grâce
aux bijoux et aux diamants cousus dans son corset,
qui auraient fait ricocher
les balles sans la toucher !!
Cette légende a perduré, surtout sur les esprits romantiques.
[En réalité Anastasia, comme ses sœurs, portait des pierres précieuses dans son corset, celui-ci grâce aux pierres servit
de "gilet-par-balles"].
Un soldat aurait certifié qu'il manquait un corps avant de les enterrer et qu'Anastasia aurait survécu,
les soldats n'ayant pas vérifié si elle était morte
[En fait, selon le compte-rendu établi par Iourovski
lorsque tous les corps arrêtèrent de bouger on
les transperça encore au moins une fois
à l'aide d'une baïonnette pour être certain
et on vérifia encore plusieurs fois après].
Des dizaines de femmes ont prétendu être Anastasia.
Une seule sera reconnue de manière unanime par une grande partie de l'aristocratie russe,
Anna Anderson
découverte dans un asile psychiatrique allemand en 1922,
morte aux États-Unis en 1984, à l'âge de 83 ans.
Certains proches de la famille Romanov la "reconnurent"
alors que d'autres certifièrent qu'elle ne pouvait être
la Grande-Duchesse;
ni Monsieur Pierre GILLIARD, le précepteur des
Enfants Impériaux, qui est resté treize années auprès d'eux,
faisait partie de l'intimité de la Famille Impériale.
lui s'est toujours battu pour dénonçer la supercherie.
Cependant,
elle semblait connaître des détails troublants
sur la famille impériale mais ELLE ne parlait pas russe (!).
Un graphologue atteste que son écriture et celle d'Anastasia sont identiques, certains enquêteurs affirment qu'elle a été manipulée par des escrocs afin de capter l'héritage Romanov.
La prétendante insiste à plusieurs reprises pour rencontrer
la Tsarine douairière Maria Feodorovna
réfugiée dans sa famille au Danemark ;
celle-ci refuse à tout contact avec cette personne
mais engage un détective privé qui après son enquête
affirme qu'il s'agit d'une usurpatrice.
En 1938, ses avocats entament un procès pour la faire reconnaître officiellement. Elle passe ensuite des années à faire et encourir des procès.
Elle en gagne et en perd certains.
En 1970, le verdict final tombe :
on ne peut ni confirmer ni infirmer son identité.
Le doute et l'incertitude subsistent jusqu'après sa mort
lorsque des tests ADN sont faits !
on découvre qu'elle n'a aucun lien de près ou de loin
avec la famille Romanov puisqu'elle était originellement une ouvrière polonaise dont un accident industriel l'a rendu amnésique et manipulable en plus de lui laisser des séquelles physiques.
Mais l'Anastasia de Berlingarde toujours
des soutiens aujourd'hui ! des romantiques,
des femmes
qui rêvent de romance
et du Prince charmant !
Anastasia
Une autre hypothèse circule, mais au sujet d'Alexeï,
l'héritier au trône qui aurait lui aussi survécu
au meurtre de sa famille en juillet 1918.
De nombreux imposteurs apparaissent aux histoires
plus ou moins floues et fantaisistes.
L'histoire la plus troublante raconte qu'Alexeï n'a été que blessé par les balles
[Mais et les baïonnettes, entre autres ?]
et qu'il parvint à sauter hors du camion à temps ;
lui permettant de s'enfuir en boitant.
Deux soldats seraient venus à son secours tandis
que d'autres l'auraient poursuivis.
Alexeï aurait ensuite été recueilli et adopté par une modeste famille russe,
Alexeï Romanov serait alors devenu Vassili Filatov.
Des photographies de Filatov devenu professeur de géographie soviétique, hémophilie lui aussi, frappent par leur ressemblance avec le Tsarévitch.
De plus, Filatov connaissait beaucoup de détails précis et d'anecdotes sur les Romanov, et parlait plusieurs langues étrangères alors qu'il était fils de cordonnier et issu d'un tout petit village.
Mystérieux, Filatov sous-entend à ses enfants qu'il est le Tsarévitch, mais sans jamais rien affirmer ni revendiquer.
Son fils, Oleg Filatov (dont la ressemblance avec le dernier
Tsar est frappante), bataille encore à ce jour pour obtenir des tests ADN.
La présence de Raspoutine dans la vie du fils du Tsar contribue au mythe.
Raspoutine qui, lors d'une transe, avait prévu
la naissance d'un héritier au trône pour l'année suivante.
Alexeï est atteint d'une maladie que la médecine de l'époque soigne avec de l'aspirine, alors que son pouvoir anticoagulant accentue l'hémophilie dont il souffre et qui lui provoque des douleurs intenses, des maux de têtes, des saignements de nez en cas de rhums et des accès de fièvre.
La maladie de son fils déclenche chez la Tsarine qui se sent coupable un mysticisme dont profite Raspoutine qui apparaît comme le seul à pouvoir guérir miraculeusement à plusieurs reprises le jeune garçon.
En 1979,
deux chercheurs découvrent les restes supposés
de la famille impériale dans une fosse
se situant à proximité d'Ekaterinbourg.
On exhume trois crânes.
Le crâne attribué à l'ancien souverain sera même
emporté jusqu'à Moscou avant de revenir dans sa "tombe".
En 1991,
exhumation officielle des restes retrouvés en 1979.
Neuf corps sont ainsi retrouvés, alors que onze personnes ont été assassinées.
Après de nombreuses expertises, les scientifiques
certifient l'identité de ces corps, il s'agit bien des Romanov
et de leurs derniers domestiques,
mais deux des enfants ne s'y trouvent pas,
à savoir le Tsarévitch Alexeï et
la Grande-Duchesse Maria, ce qui contribue
à donner un énième souffle à la légende.
En 1998,
on inhume les corps de Nicolas II, son épouse Alexandra Feodorovna et
trois de leurs filles, Olga, Tatiana et Anastasia dans la
Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul à Saint-Pétersbourg.
Mais certains Romanov et le clergé russe ne reconnaissent
pas l'authenticité des restes.
En 2000,
l'Église orthodoxe russe canonise le Tsar et sa famille en les élevant au rang de martyrs, après deux autres canonisations survenu en 1938
par l'Église orthodoxe serbe et en 1981
par l'Église orthodoxe russe de l'étranger.
En 2007,
on découvre des restes humains dans les alentours d'Ekaterinbourg.
En 2008,
on identifie ces ossements comme étant ceux de
Maria et d'Alexeï, les deux enfants manquants.
La même année, la Cour suprême de Russie réhabilite
Les Romanov en tant que victimes des répressions bolcheviques.
Cette réhabilitation clôt en principe le dossier Romanov.
Malgré les multiples tests ADN, les nombreuses enquêtes prouvant que toute la famille directe de Nicolas II a trouvé la mort en juillet 1918,
certains historiens et écrivains !
mettent toujours en doute les résultats ADN
comme preuve absolue et pensent à une manipulation.
De Nombreux ouvrages ont fait la fortune
de tous ces écrivains !
Le mythe reste abondamment alimenté.
Et il est vrai que toutes les questions n'ont pas trouvé de réponses.
Si la légende persiste près d'un siècle après la fin des Romanov
c'est bien parce que la vérité historique est mélangée à des éléments
tenant du mythe ;
et il est bien difficile si non impossible de mettre fin à une légende, et surtout mettre fin aux éditions mensongères !
Ci-dessous, je vous propose de vous présenter les principaux
"Faux Romanov", par ce terme j'englobe toutes les personnes ayant prétendu être les enfants Romanov qui auraient miraculeusement survécus.
Les Fausses Olga
Près de trois dizaines de personnes se sont autoproclamées être Olga Nikolaïevna Romanova, les plus connues sont :
1. Marga Boodts :
Apparue en France avant la Seconde Guerre Mondiale,
elle collectait de l'argent au près des sympathisants de sa cause de " Grande-Duchesse survivante ".
Elle fut arrêtée pour fraude.
Des années plus tard, elle a réussi à convaincre
le Prince Nicolas de Oldenbourg et le prince héritier Wilhelm, qui lui versa jusqu'à la fin de sa vie une pension confortable et
elle s'installa dans une villa près du lac de Côme en Italie.
Les mémoires de Marga Boodts ont été retrouvées en 2012 dans les archives du Vatican par la journaliste américaine Marie Stravlo et publiées en espagnol sous le titre
« Je suis vivante : les mémoires inédites de la dernière Romanov ».
2. Concetta Fedele :
Morte en Argentine, elle ne proclama jamais d'elle-même être Olga Nikolaïevna et ne répondra jamais lorsque ses enfants le déclareront publiquement.
La seule preuve apportée était une "ressemblance physique ".
Les Fausses Tatiana
Pus de trente personnes se sont autoproclamées être
Tatiana Nikolaïevna Romanova
dont les plus connues sont
1. Marguerite Lindsay :
Apparue à Londres juste après la guerre civile russe.
Elle était à l'origine une danseuse à Istanbul.
Elle a épousé un caporal nommé Lindsay et lui-même ne l'a jamais déclaré être la Grande-Duchesse disparue.
Mais sa fortune a fait naître nombre de rumeurs.
2. Michelle Anches
Apparue en France au début des années 1920,
elle se disait venue de Sibérie.
Elle avait en effet une ressemblance avec la Grande-Duchesse Tatiana.
Elle demanda à voir la Tsarine douairière Maria Feodorovna
alors réfugiée au Danemark.
Mais celle-ci refusa de la voir.
L'usurpatrice est morte dans des circonstances mystérieuses
dans sa maison de la banlieue parisienne.
Certaines rumeurs suggèrent un assassinat de la
part d'un réseau organisé de bolcheviques.
3. Larissa Tudor :
Épouse de Frederick Morton Owen Tudor,
elle est morte le 18 juillet 1926.
Certains ont prétendu après sa mort qu'elle était en
vérité la Grande-Duchesse Tatiana Nikolaïevna Romanova.
Apparue au Canada en 1937.
Elle s'est identifiée comme la Grande-Duchesse Tatiana Nikolaïevna Romanova mais il a été prouvé qu'elle était une usurpatrice et s'est faîte ridiculisée avant d'être finalement contrainte à quitter le pays.
Elle est décédée en Espagne des suites d'une maladie en 1982.
Les Fausses Maria :
Cécile Czapska (gauche) et Maria Romanova (droite).
Plus d'une cinquantaine personnes se sont déclarées être
Maria Nikolaïevna Romanova dont les plus connues sont :
1. Alinas Karamidas :
Apparue en Afrique du Sud en 1954, son nom de famille
est celui de son mari, un grec.
Elle ne s'est jamais stipulée être Maria Nikolaïevna mais se disait originaire de Russie et que sa famille de haut rang avait été tuée.
Son fils, Louis Duval est actuellement à la recherche de preuves sur l'hypothèse.
2. Cécile Czapska :
Apparue en Roumanie en 1919.
Elle a rencontré Nicolas Dolgoroukov qu'elle a épousé.
Son fils (Alexis Brimeyer), décédé il y a peu, a passé toute sa vie à réclamé la couronne russe.
3. Marie Marty
On sait peu au sujet de cette prétendante.
Elle est décédée en Argentine, inhumée sous le nom de "Maria Nikolaïevna"
Son écriture était apparemment semblable à celle de la Grande-Duchesse.
Elle garde des partisans encore aujourd'hui en Argentine et
aux États-Unis.
4. Avery Yakovelli (ou Averess Iacowelly) :
Apparue dans un village polonais le 23 janvier 1919.
Tout son corps était couvert de cicatrices et de blessures, et selon un examen médical (réalisé plus tard), c'était assez grave.
Avery refusait de parler de son passé, ce qui a conduit ses voisins à développer l'hypothèse qu'elle était la Grande-Duchesse Anastasia, qui aurait survécu à l'exécution d'Ekaterinbourg.
C'est bien vite devenu le principal commérage des paysans locaux.
Yakovelli dut déménager ailleurs en Pologne, et dans son nouveau village de résidence, elle a été "identifiée" comme la Grande-Duchesse Maria.
En 1921, elle épousa un soldat polonais nommé Karlk Dyanogy et elle a donné naissance à un garçon nommé Nicolas.
En 1956, Nicolas est mort de l'hémophilie, cela démoralisa complètement sa mère. Selon des témoins, elle a souvent répété que "toute sa famille avait été tuée" ce qui a été considéré comme une reconnaissance de "l'origine royale".
En 1965, Avery, devenue veuve, se marie pour la seconde fois avec un marchand du nom de Giovanni Ricci, et elle partit vivre avec lui en Suisse.
Elle est morte de la tuberculose en 1979. Sur sa tombe a été inscrit : "Maria Romanova, 1899-1979." Quelques partisans ont réussi à obtenir des pages de son journal intime où ils y auraient trouvé des preuves.
L'écriture d'Avery serait identique à celle de la Grande-Duchesse Maria.
5. Alison Kabrok :
Apparue au Japon au début des années 1920 et s'est identifiée comme la Grande-Duchesse survivante.
Cela a provoqué une moquerie générale dans le pays du soleil levant, à tel point qu'elle fut contrainte de quitter l'état asiatique.
Elle est décédée en 1976 à Naples.
Les Fausses Anastasia
Anna Anderson (gauche) et Anastasia Romanova (droite).
Le mythe de la survie d'Anastasia a été toujours été l'histoire la plus célèbre concernant la prétendue survie de Romanov au massacre du 17 juillet 1918.
Son histoire a inspiré de nombreuses adaptions littéraires et cinématographiques.
Des dizaines de femmes sont faites passées pour Anastasia Nikolaïevna Romanova dont les plus connues sont :
1. Anna Anderson :
Apparue en Allemagne en 1920, elle est internée dans une clinique psychiatrique suite à une tentative infructueuse de suicide.
Une partie de l'ancienne noblesse russe la reconnait, une autre partie non.
La légende nait à partir du moment ou des émigrés russes, qui bien souvent ne l'ont jamais rencontrée, la soutiennent autant financièrement que moralement. Pendant plus de deux décennies,
elle a tenté devant les tribunaux européens de se faire reconnaître officiellement comme la Grande-Duchesse, cependant la justice sera toujours incapable de trancher :
des procès lui donnent raison, d'autres tort.
Dans les années 1990, un examen génétique est réalisé, il en résulte qu'Anna Anderson
n'avait aucun lien de parenté avec les Romanov.
Et cela confirma l'hypothèse qu'elle était à l'origine Franziska Schanzkowska, dont la famille l'avait reconnue dès 1922.
C'est en travaillant sur des produits chimiques dans une usine qu'elle eut un terrible accident, lui provoquant des blessures pouvant faire penser à une survie d'un massacre.
Elle se mit aussi à souffrir d'amnésie, car en effet, elle était elle-même convaincue de ce qu'elle disait.
Des soviétiques auraient tentés par là une tentative d'escroquerie pour accéder aux comptes bancaires de la famille impériale, ce qui n'arriva jamais
2. Eugene Smith :
Écrivaine d'origine ukrainienne, elle a publié une biographie dans laquelle elle se déclarait être Anastasia.
3. Nadezhda Ivanova-Vasilyeva :
Patiente à l'hôpital psychiatrique de Kazan. Elle est reconnue comme soufrant de "délire de persécution".
Les soviétiques l'ont fait mourir de faim parce qu'elle faisait soulever des questions.
Elle est apparue dans les années 1920 et est morte en 1971.
4. Eleanor Albertovna Kruger :
Parue dans le village bulgare de Gabarevo en 1922, accompagnée de tout un groupe d'immigrants russes.
Elle n'a jamais dit être Anastasia Nikolaïevna mais les russes emmenés avec elle ont faits naître une légende
"Des sosies auraient remplacés Anastasia et Alexeï".
5. Un homme nommé Anatoly Ionov prétend être le fils d'Anastasia.
Les Faux Alexeï
Vassili Filatov en 1939 (gauche) et Alexeï Romanov en 1914 (droite).
En tout et pour tout, près d'une centaine de personne se sont faîtes passées pour Alexeï Nikolaïevitch Romanov, dont les plus connus sont :
1. Alexeï Putsyato :
Apparu quelques mois après la mort de la famille impériale à Kosh-Agach, dans l'Altaï russe.
Il s'est présenté aux représentants blancs de Omsk où il a exprimé le souhait d'être présenté directement au général Koltchak.
Les Blancs eurent recours à Pierre Gilliard pour identifier cette personne. L'ancien professeur des enfants Romanov démasqua Putsyato.
2. Vassili Filatov :
Il est presque l'équivalent masculin à Anna Anderson,
voilà comment je le décris.
Sauf que dans ce cas-ci on n'a pas de preuve génétique. Il a prétendu avoir survécu au massacre et être sauté de la camionnette en route.
Il n'a jamais déclaré publiquement être Alexeï et cela resta vague jusqu'à sa mort dans la fin des années 1980.
Ses enfants continuent aujourd'hui à défendre activement la cause de leur père, qui était selon eux Alexeï Nikolaïevitch Romanov.
Ils se basent sur des éléments non négligeables.
3. Heino Tammet :
Homme d'origine estonienne, il a prétendu s'être échappé de la camionnette et n'avoir été atteint uniquement que par des balles à blanc. Il eut quelques courtisans qui l'aidèrent à s'établir au Canada pour sa sécurité.
Il envoya des lettres à la royauté britannique, prétendit avoir rencontré des membres de la noblesse scandinave et un incident amena la Gendarmerie royale du Canada à prendre son cas au sérieux. Il fut examiné par un médecin et il reçut l'avertissement de cesser d'agir comme il le faisait.
4. Philip Semenov :
Marié à quatre reprises, il a travaillé comme comptable à Samarcande (Ouzbékistan), avant d'être reconnu coupable de vol et de purger une peine dans une colonie pénitentiaire à Medvezegorsk en Carélie.
Il est ensuite interné à l'hôpital psychiatrique local,
il aurait souffert de "psychose maniaco-dépressive".
Bientôt, des rumeurs ont commencé à circuler selon lesquelles le patient serait de "sang tsariste" et des mouvements monarchistes secrets lui rendaient souvent visites avant qu'il ne soit placé sous la surveillance spéciale du KGB.
5. Georgi Zhudin :
Est mort dans un village bulgare.
6. Michal Goleniewski :
Polonais ayant travaillé pour la CIA, il développa une obsession pour le Tsarévitch et commença à prétendre être lui, alors que pas moins de 18 ans les séparés.
7. L'auteur Michael Gray (pseudonyme adopté par le nord-irlandais) déclare dans l'un de ses livres que le Tsarévitch s'est échappé en compagnie de la Tsarine douairière (Maria Feodorovna, mère de Nicolas II) à
bord du navire de guerre HMS Marlborough en 1919 et a plus tard prit le nom de Nikolaï Aleksandrovitch
Cheboratev.
Dans son livre, Gray prétend qu'il est le fils illégitime du Tsarévitch et de la Princesse Marina, Duchesse de Kent.
8. Enfin il faut parler du ce que j'appelle le "Tsarévitch tchétchène". Plus récemment, un homme de Tchétchénie s'est déclaré être le fils
du Tsarévitch Alexeï Nikolaïevitch qui aurait été sauvé par des Cosaques de la région du Terek.
Ils espéraient le mettre sur le trône une fois la guerre civile terminée mais la victoire des rouges changèrent leurs plans.
Ils se mirent donc à le protéger en secret.
A 16 ans il a épousé une jeune fille cosaque et ils eurent 4 fils :
Boris, Alexeï, Louka et Nicolas.
Il est mort en 1986.
Aujourd'hui il reste 2 fils devenus très âgés et un petit-fils.
Ils prétendent détenir des "preuves" : ceux qui ont connus "Alexeï" ont dit qu'il avait un maintient "aristocrate" qui inspirait le respect ;
il savait manier assidument la langue russe ; il était hémophile ; il aurait su parler plusieurs langues, chanter et danser ;
le "petit-fils" ressemble beaucoup au "grand-père" et est aussi hémophile.
Le moins qu'on puisse dire c'est que les monarchistes et les nationalistes russes n'ont pas aimé l'idée d'un "Tsarévitch tchétchène"...
Et quand aux autorités, sauf erreur, elles n'ont pas réagi de manière officielle.
Et plus étonnant encore, il y eut même un cas où une femme, une néerlandaise du nom de Suzanna Catharina de Graaf
prétendit être la cinquième fille
(sortie de nulle part...) de Nicolas et Alexandra, née en 1903, lorsque des médecins
signalèrent qu'Alexandra eut une "grossesse nerveuse".
http://la-saga-des-derniers-romanovs.over-blog.com/article-30548942.html