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Par Dona Rodrigue le 15 Novembre 2015 à 00:38
Antique guilloche enameled picture frame
Karl Faberge, Moscow, 1899-1908VERY FINE quality pinkish orange translucent enamel
over a sunray ground.
The ivory back plate is lacking one screw.
The frame is mounted with ribbon-tied swags of foliage.
The border is chased with Acanthus leaves.
Marked with 84 zolotniks standard (875 silver), initials of Moscow assay master Ivan Lebedkin, and K. FABERGE in Cyrillic beneath the Imperial eagle.
The strut is marked with assayer's stamp and 'KF' in Cyrillic for Carl Faberge.
Assayer's stamp on the suspension ring
Sources : D.R.
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Par Dona Rodrigue le 14 Novembre 2015 à 13:13
Peter-Karl FABERGE
joaillier de la Cour Impériale Russe.
Connu sous le nom de Karl Fabergé, né le 30 mai 1846
à Saint Pétersbourg, décédé en 1920 à Lausanne en Suisse.
Issu d’une famille protestante picarde émigrée en Allemagne, puis en Russie,
à la suite de la Révocation de l’Édit de Nantes.
C’est en 1800 que son grand-père Pierre s’installe en Livonie à Perno
et prend la nationalité Russe.
Les parents de Karl installés à Saint Petersbourg sont des bijoutiers joailliers, au talent assuré, dont la renommée n’est plus à faire à la cour de Russie.
Le jeune Karl fait son apprentissage auprès des plus grands joailliers d’Europe allant en Angleterre, en Allemagne et de France en Italie.
Petit panier en forme d’œuf, réalisé entre 1886 et 1896. Maison Fabergé mais fabrication par l’orfèvre Mikhail Perkhin. Saint-Petersbourg, Russie. Or, quartz rose, diamants,
émeraude et perle fine. Photo : Hillwood Museum.
Il prend en main les destinées de la maison Fabergé en 1870, maison fondée par son père Gustave. En 1882 il reçoit la plus haute récompense, la Médaille d’or lors de l‘Exposition Pan-Russie.
Le tsar Alexandre III, lui accorde en 1884 le
« Privilège de fournisseur de la Cour » .
Karl Fabergé le restera sous Nicolas II (couronné en 1896), la maison Fabergé a été reconnue également auprès des cours d’Angleterre, du Siam
(Thaïlande depuis 1939), de Suède et de Norvège.
A la suite de la Révolution le comité des employés de la coopérative
K. Fabergé prendra la direction de la société en 1917.
Karl Fabergé est connu pour ses créations d’objets décoratifs raffinés: œufs, fleurs, bijoux, figurines, pendules etc…
Il a en plus de sa prédestination artistique un grand talent de gestionnaire.
Ses matériaux favoris sont les pierres semi-précieuses de l’Oural, comme la néphrite (sorte de jade), la bowenite, la rhodonite mais également le cristal de roche et l’agate;
les émaux guillochés la plupart du temps sont réalisés avec des métaux nobles dont l’or de quatre couleurs (jaune, blanc, vert et rose).
Il réalise dans la succursale de Moscou des objets de style panslavique.
On pense que près de 54 œufs impériaux furent réalisés par le joaillier commandés par le tsar Alexandre III à l’occasion des Fêtes de Pâques.
Offrir un œuf est une tradition orthodoxe, tradition remontant à l’Antiquité mais il est chez les chrétiens le symbole de la résurrection du Christ.
Une dizaine d’œufs impériaux a disparu, ou secrètement conservés
par des collectionneurs anonymes.
La première commande fut réalisé en 1885: « L’œuf à la poule », offert par le tsar Alexandre III à son épouse l’impératrice Maria Féodorovna.
Puis, chaque année Karl Fabergé a réalisé des œufs avec des surprises: pendules, automates etc, puis de 1895 à 1916 il réalisa pour le tsar Nicolas II des œufs que ce dernier a offert à sa mère et des œufs offert à son épouse,
l’impératrice Alexandra Féodorovna.
En 1900, Karl Fabergé est médaillé de la Légion d’Honneur en France lors de l’Exposition Universelle, où il reçoit le Grand Prix et il est élu à l’unanimité: Maître de la Corporation des Bijoutiers de Paris.
La Maison Fabergé ouvre des filiales à Moscou, Odessa, Kiev et hors de Russie l’unique succursale à Londres, fournissant la famille royale et surtout la reine Victoria.
Lors de l’Exposition de Stockholm, il est nommé « Fournisseur du Roi de Suède ».
En 1908, le Roi du Siam nomme Fabergé joaillier et émailleur de la Cour.
Fabergé est couvert de titres et de distinctions, le monde entier reconnait la maîtrise de son art.
Les conflits politiques et sociaux de la révolution de 1917, mettent fin à ces « frivolités », et le trésor des œufs Fabergé est dispersé principalement en Occident .
Un grand nombre de pièces sont vendues plus tard en Occident, le milliardaire Forbes constituera la plus grande et légendaire collection de ces « œufs-joyaux« .
La Russie blanche se tache de sang. En 1917, la Russie soviétique nationalise les ateliers et réquisitionne tous les biens de Karl Fabergé.
Karl Fabergé part pour la Suisse et tout espoir de retour sur sa terre natale s’effondre en juillet 1918, après le massacre de la famille impériale.
Il décède à Lausanne le 24 septembre 1920. Ses enfants l’enterreront auprès de son épouse dans le cimetière français de Cannes.
Il restera le plus grand joaillier au monde jamais égalé. Grâce à la générosité et la persévérance de certains mécènes russes, une grande partie des objets précieux réalisés par Karl Fabergé ont été rachetés et sont revenus en Russie.
Il s’est ouvert en 2012, à Moscou l’unique musée consacré à Karl Fabergé.
Inventaire des « œufs-joyaux » (Cliquez)
Découvert aux Etats-Unis en mars 2014
Il contient une montre Vacheron Constantin
A Moscou en 2012 était prévu de construire le premier musée au monde concernant les œuvres de « Fabergé« .
En 2010 est prévu une grande exposition « Fabergé » à St Pétersbourg. En mai 2009 a été inauguré un musée Fabergé à Baden Baden, ville ou Fabergé avait une maison .
Le collectionneur russe Alexandre Ivanov a décidé de faire en cette ville ce musée, il y présente une partie de sa collection, qui comprend près de 3 000 pièces. L’on peut encore de nos jours voir une plaque en russe sur façade de la maison ou vécu Fabergé.
Clou de l’exposition, un œuf horloge réalisé pour le baron Edouard de Rotschild en 1902, avec un coq diamant qui ouvre ses ailes, ponctuant chaque heure.
Détail de l’automate.
Mécanisme .
Détail de ce fabuleux coq diamant.
Les ateliers de Peter-Karl Fabergé ne creaient pas seulement des œufs :
Petit coffret avec le portrait de Nicolas II serti de diamants. Coupe à cruchon Horlogerie et objets divers habillage d'icônes Boîtes et étuis à cigarettes.
Sceaux des ateliers Fabergé.
Ouvrage de Caroline Charron
« Fabergé de la cour du tsar à l’exil »
Boite à musique, 1907. Maison Fabergé mais réalisation
par Immanuel Wigstrom. Saint-Pétersbourg, Russie. Or, diamants, émail et rubis.
Photo : Hillwood Museum.
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