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    Grand Duchess Maria of Russia 1906

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    GUERRE de 1914-1918
    Les TROUPES RUSSES TSARISTES VIENNENT AIDER LES TROUPES FRANCAISES SUR LE FRONT
    (Les brigades Russes expédiées en France sont habillées suivant le règlement en vigueur dans cette armée)
    ARRIVEE de l'ARMEE BLANCHE TSARISTE à MARSEILLE
    les hommes rejoignent par train a bord du transsibérien, Dalian sur le golfe de Corée, où ils montent le 28 Février à bord de trois navires français qui les emmènent à Marseille qu’ils atteignent le 11 Avril 1916, ils sont cantonné au camp Mirabeau,puis dirigé sur Mally pour être instruit sur du matériel Français. Arrivée du Latouche treville a Marseille
     
    L'idée d'un corps expéditionnaire Russe sur le front occidentale daterait de la fin 1914 et serait a attribué a Lord Buchanan, quoi qu'il en soit c'est une mission dirigée par Paul Doumer qui obtient en Décembre 1915 la promesse de la part du Tsar Nicolas II que celui ci enverrait des troupes dans le cadre de l'aide interalliée.
     
    1916 - ----------------------------------------------
     
    l’état-major russe du général Aleikseïev forme en janvier 1916 la 1ère brigade spéciale d’infanterie, composée de deux régiments (fort chacun de trois bataillons), sous le commandement du général-major Nicolaï Alexandrovitch Lokhvitzky.
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    Le Tsar exige que la plupart des officiers parlent le Français et impose un sélection physique pour la troupe similaire a celle de la garde,ce qui donne pour le 1er Régiment des cheveux châtain, yeux clair et pour le 2ème des cheveux blond et des yeux bleus.
     
    Les brigades Russe expédiées en France sont habillées suivant le règlement en vigueur dans cette armée
     
     
    ( En Mai 1916,la direction de l'intendance et l'inspection générale de l'habillement Français s’inquiète de la fabrication et du renouvellement des collections d'habillement du contingent Russe.
     
    A partir de Juillet de la même année, une dotation de 2400 culottes,800 gymnastiorka,1000 capotes,1750 casquettes et 2400 paire de bottes sont dirigées chaque mois sur le Dépôt de la 1ére brigade a Orléans.
     
    En Septembre, la Russie demande a la France d’arrêté la fabrication des tenues,cependant elles continueront jusqu’à la fin du mois,le problème ce reposera plusieurs fois, les tenues d'hiver pour 1916 seront fabriqué en France avec du tissu Russe.
     
    Fin Décembre 1916, Sont stockées au dépôt d'Orléans 10.845 paires de bottes.
     
    1917 - --------------------------------------------
     
    En Janvier 1917,la France prend en charge la confection des tenues d'été.
    Le dépôt de Marseille possède au 25 Février de 160 000 Gymnastioka
    et 120 000 culottes.
     
    Ce qui fait que l'on trouvera sur le terrain, des uniformes fabriqués en Russie,d'autres confectionnés en France avec du tissu Russe ou Français.)
     
    Le recrutement du 1er Rgt. ce fait dans la région de Moscou et comporte de nombreux ouvriers,celui du second dans la région de Samara avec une forte proportion de paysans.
     
    Le choix est fait parmi des jeunes recrues a l'instruction ,volontaire pour l’expédition ,ayant entre 21 et 25 ans, sachant lire et écrire.Le 1er régiment est commandé par le Colonel Netchvolodoff et le 2éme par le Colonel Diakonoff.
     
    Drapeau du 1er régiment
     
    les quatre régiments portent des pattes d'épaules rouges avec pattes de collet de capote rouge pour le 1er et 5éme,bleu clair pour le 2éme et 6éme, ces attributs trop voyant disparaissent en première ligne et sont soit remplacé par des modèles Kaki avec ou sans passepoil blanc ou purement et simplement absent.
     
    Concernant l'équipement tout sera fournit par l'intendance Française,sauf pour la première brigade qui arrive avec le havresac qu'elle conservera ainsi que les gamelles russes.
    Distribution de casques Adrian
     
    ( Le renouvellement de l'habillement est théoriquement a la charge de la Russie, les effets sont stocké dans deux dépôts un a Orléans et un a Marseille.
     
    Fin 1916,Orléans a en stock 10 485 paires de bottes. Marseille en Février 1917 possède 180 000 Gymnastiorka et 120 000 culottes.
     
    Suite a divers problémes d'approvisionnement des effets d'habillement seront fabriqué en France, ce qui fait que l'ont retrouve sur nos soldats soit des tenues fabriquées en Russie, soit fabriquées en France dans du tissu Russe ou Français.
     
    LE FRONT - COMBATS - REVOLUTION RUSSE - MUTINERIE de certains soldats ROUGES incorporés dans le régiment.....
     
    En juin, la 1ère monte en ligne en Champagne, à Aubérive; la 3e la relève en octobre jusqu'au début de 1917. ils occupent entre autre le fort de la Pompelle.
     
    En avril 1917, les quatre régiments sont rattachés à la 5e armée française du général Mazel afin de participer à l'offensive Nivelle.
     
    Le 16 avril, les Russes attaquent les positions allemandes au nord-ouest de Reims; en deux jours, ils prennent les ruines de Courcy la cote 108, le Mont Spin, Sapigneul, capturant un millier de prisonniers et résistant aux contre-attaques.
     
    Le 20 avril, ils sont relevés par des unités françaises, après avoir perdu 70 officiers et 4 472 hommes tués, blessés ou disparus.
     
    Pour ces faits d'armes, les 1ère et 3eme brigades sont citées à l'ordre de l'armée.
     
    Après les attaques du front de Reims, les survivants sont évacués puis regroupés au camp de Neuf-château .
     
    TSAR NICOLAS obligé d'ABDIQUER - REVOLTE de COURTINE
     
    le 15 mars, le tsar a abdiqué et le 13 avril les militaires ont prêté serment à un gouvernement provisoire, ceci n'avait pas affecté les troupes Russes alors occupé par les combats,mais a l'arriére les esprits s'échauffent et les hommes se scindent entre communistes et loyalistes partisans du gouvernement Kerensky.
     
    Le G.Q.G. français décide d'éloigner les Russes du front en les envoyant au camp de La Courtine (Creuse) : 16 000 hommes et 290 officiers s'y installent
    début juillet 1917. la 3e brigade, en majorité loyaliste, s'installe au village de Felletin.
    ’état-major russe du général Aleikseïev forme en janvier 1916 la 1ère brigade spéciale d’infanterie, composée de deux régiments (fort chacun de trois bataillons), sous le commandement du général-major Nicolaï Alexandrovitch Lokhvitzky.
    Le Tsar exige que la plupart des officiers parlent le Français et impose un sélection physique pour la troupe similaire a celle de la garde,ce qui donne pour le1er Régiment des cheveux châtain, yeux clair et pour le 2ème des cheveux blond et des yeux bleus.
    Le recrutement du 1er Rgt. ce fait dans la région de Moscou et comporte de nombreux ouvriers,celui du second dans la région de Samara avec une forte proportion de paysans.
    Le choix est fait parmi des jeunes recrues a l'instruction ,volontaire pour l’expédition ,ayant entre 21 et 25 ans, sachant lire et écrire.Le 1er régiment est commandé par le Colonel Netchvolodoff et le 2éme par le Colonel Diakonoff.
     
    Les autorités françaises à la suite d'un accord entre le général Foch et les autorités russes, somment les mutins de la 1ère brigade de se rendre.
     
    Mais la REVOLUTION ROUGE en Russie a commençé...
     
    ------------- RECIT----------------
     
    Les événements et la mutinerie de la Courtine
     
    En 1917 arrive avec plusieurs mois de retard la nouvelle de l'abdication du Tsar et la formation d'un gouvernement provisoire, une partie des soldats décident de se constituer en comités de soldats, comme le prévoyait le Prikaz N° 1 du Soviet de Petrograd, ils décident de voter de participer ou non à l'offensive qui ce prépare .
     
    Mais ne pouvant communiquer avec tous leurs camarades pour connaître le résultat du vote, ils se résignent à partir au combat.
     
    La propagande révolutionnaire va s’intensifié et les brochures et tracts sont distribués, employant le terme de « chair à canon », affirmant que « les soldats russes ont été vendus contre des fournitures de munitions ».
     
    Pour éviter une mutinerie, les Russes sont envoyés au camp de Neufchateau dans les Vosges et à Baye dans la Marne où ils défilent le 1er Mai en chantant la Marseillaise et en ayant inscrit sur les drapeaux
     
    « SOCIALISME, LIBERTÉ, ÉGALITÉ ».
     
    Le général Palytzine, attaché militaire en France, vient haranguer les hommes, faisant appel à leur sens du devoir,il doit se retirer précipitamment,les hommes devenant menaçant.
     
    L'état major Français craignant une contagion des idées révolutionnaire aux troupes Françaises décide alors de déplacé les Russes loin du front au camp de La
    COURTINE
     
    général Palytzine haranguant les mutins
     
    La 1ére brigade, composée majoritairement de SOLDATS COMMUNISTES
     
    arrive le 26 Juin à La Courtine, suivie de la troisième, plutôt loyaliste envers le gouvernement provisoire.
     
    Dès leur arrivée, les soviets de la 1ére Brigade déclare :
     
    « Dès notre arrivée en France, on a considéré le soldat russe non comme un homme, mais comme un objet utile et n’ayant pour seule valeur que sa capacité au combat. Mais au premier combat, une partie d’entre nous perd cette valeur et suit le sort déplorable d’un fardeau inutile jeté dans les hôpitaux.
     
    Pour éviter cela, il faut s’unifier et catégoriquement refuser d’aller au front.
     
    Nous exigeons qu’on nous renvoie en Russie, d’où nous avons été chassés par la volonté de Nicolas le "sanglant". Là-bas nous serons du côté de la liberté, du côté du peuple laborieux et orphelin ».
     
    Des incidents éclatent entre
    LES BLANCS et les ROUGES....
    entre soldats de la 1ére et 3éme brigade, 6 000 hommes de la 3éme brigade
    et 400 de la 1ére quittent le camp en compagnie d'officiers,Ils s'installent sous des tentes au village de Felletin à 25 km de La Courtine.
     
    Après des semaines de négociations, le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, décide le blocus de La Courtine par l'armée française et fait rétablir l'ordre par les Russes loyalistes en fait il s'agit d'une brigade d'artillerie russe, forte
    d'environ 1 500 hommes destinée à l'armée d'Orient sous le commandement du général Belaiev, et composée d'éléments fidèles de passage en France et
    de 2 000 hommes sélectionnés au sein de la 3éme brigade.
     
    Les 16 et 17 septembre, des canons de 75 tirent sur le camp.
     
    7 500 mutins se rendent, les plus dur résistent jusqu'au 19 Septembre. 9 mutins sont tués par l’artillerie,
     
    81 meneurs sont envoyés à Bordeaux pour être jugés, 549 sont emprisonnés à Bourg lastic et à l'Ile d'Aix.
     
    Tandis que la 1ère brigade reste à La Courtine, la 3e est envoyée au camp du Courneau, en Gironde.
    --------------------------------------------------
     
    Gouvernement français offre aux Russes trois possibilités : s'engager dans l'armée française, être volontaires comme travailleurs militaires, partir pour un camp en Afrique du Nord.
     
    -11 522 Russes sont volontaires pour le travail
    -4746 réfractaires sont envoyés en Algérie
    -2499 hommes sont malades ou détachés dans divers services.
    -252 sont volontaires pour continué le combat au front
     
    Près de 400 officiers et sous-officiers tsaristes s'engagent dans une légion russe de volontaires équipés et armés par la France, former a partir du 27 Décembre 1917 et commandé par le général Goutoua.
     
    Ce bataillon est affecté à la Division marocaine du général Daugan.
     
    Les Russes s'illustrent en 1918 dans les batailles de la Somme, du Soissonnais,
     
    du Chemin des Dames où fut tué, à Terny-Sorny, leur aumônier, le prêtre André Bogoslovsky.
     
    En mai 1918, elle perd 85% de ses effectifs devant Soissons.
     
    Cité deux fois à l'ordre de l'armée, le bataillon gagne la fourragère de la Croix de Guerre.
     
    Après l'armistice, il occupe le secteur de Mannheim, en Rhénanie.
     
    Tous seront rapatriés à Odessa en 1919.
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    Le rôle pivot de la Russie

     

     

    Souvent minimisé en Occident, le rôle de l’armée impériale russe dans l’issue de la Première Guerre mondiale fut pourtant déterminant, affirme Serge Andolenko, général historien français d’origine russe.

    Drapeau du 2e régiment de la 1ere brigad russe col A. Korliakov

    La part décisive prise par les troupes de l’armée impériale russe dans l’issue du conflit n’a pas été reconnue à sa juste valeur en Occident.

     

    C’est en tout cas le point de vue de Serge Andolenko,

    général français issu de Saint-Cyr et historien d’origine russe émigré en France après la Révolution d’octobre.

     

    Dans un entretien accordé à RBTH, son fils Pavel Andolenko, lui-même ancien officier de « la Royale », divulgue les principales thèses de son père allant à l’encontre de l’opinion dominante.

     

    Celle-ci se limite au souvenir de Brest-Litovsk (la paix séparée signée par les bolcheviks) et à la piteuse performance

    de l’armée russe.

     

    Pour Andolenko, ce n’était pas du tout le cas jusqu’à l’abdication du tsar Nicolas II.

     

    _Nicholas_II_of_Russia_by_Ilya_Galkin

    Le tsar Nicolas II .

    Le rôle de l’armée impériale russe fut au contraire déterminant sur le cours de la Première Guerre mondiale de 1914-1918 et pour la victoire finale.

     

    Le centenaire du déclenchement de la « Grande Guerre » est une occasion unique de le rappeler, car une idée très répandue dans la conscience historique occidentale veut que la Révolution d’octobre 1917 soit le résultat d’une défaite militaire de l’armée russe.

     

    Le même stéréotype réduit à néant le rôle des troupes russes dans la victoire de novembre 1918.

    soldats russes front russe ( col Lamy

    Soldats ruses sur le front russe.

    Les recherches de Serge Andolenko retrouvent aujourd’hui toute leur actualité.

     

    Pour lui, la « désinformation » dont sont victimes nos contemporains à tous les niveaux « conduit, inconsciemment ou non, tous les États complices de cette supercherie à conserver des données fausses dans leurs mémoires respectives ».

    En 1914, l’offensive contre la Prusse sauve l’armée française sur la Marne.

    Pour le général Andolenko, l’armée russe qui s’engage dans la guerre en 1914 est une des meilleures de son temps.

     

    Mais elle est « fortement handicapée par deux points faibles inhérents au pays » :

     

    la taille géographique de celui-ci (40 fois la France, deux fois et demie les États-Unis) qui aggrave les difficultés logistiques, et une économie en forte expansion au début du conflit mais pas suffisamment consolidée pour s’adapter à une conflagration mondiale de longue durée.

     

    cosaq col P. Lamy

    Cosaques sur le front prussien © Col. P. Lamy

    Ces deux handicaps vont forcer l’armée russe à « remplir sa mission dans des conditions inhumaines » au cours des deux premières années du conflit.

    Le 17 août 1914, la Russie lance une offensive contre la Prusse orientale, pour laquelle son armée n’est pas prête.

    L’Empire russe s’y engage à la demande de la France pour permettre à cette dernière de résister à l’offensive allemande sur la Marne.

    Russe en france en 1916

    Régiment russe en France.

     

    Ce combat « pour les alliés », comme le qualifie aujourd’hui le réalisateur historien de Saint-Pétersbourg Viktor Pravdiouk, coûtera à la Russie plus de 100 000 morts et une défaite à Tannenberg.

     

    Mais tout commence bien.

     

    Les premières victoires affolent l’état-major allemand qui dégarnit le front Ouest de deux corps d’armée et d’une division de cavalerie, ce qui donnera plus tard lieu au « miracle » de la Marne.

     

    Ce dernier est loin d’être dû aux seuls taxis célébrés dans nos écoles.

    1915 : Verdun avant Verdun sur le front de l’est

    citadelle de Verdun

    Citadelle de Verdun .

    M. Andolenko qualifie l’année 1915 de « Verdun avant Verdun » : l’armée russe va subir tout ce que l’industrie allemande est capable de produire. Aux hécatombes de 1914 vont s’ajouter celles encore plus terribles de 1915.

     

    L’industrie russe ne suit pas et sur les champs de bataille les soldats russes doivent ramasser les armes de leurs camarades tués. Toutefois, rien ne les arrête : les combats se poursuivent à la baïonnette, au couteau et même à mains nues… La Russie perd près de 2 500 000 tués ou blessés (au total, la Première Guerre lui coûtera deux millions de morts, plus que la France saignée à un million et demi).

     

    Les Allemands, conscients qu’ils ne peuvent gagner sur les deux fronts, proposent aux Russes une paix séparée en offrant un cadeau de choix :

    Constantinople et les détroits !

    Capture d’écran 2014-07-05 à 19.53.19 Infographie Natalia Mikhaylenko.

    Les Russes eux-mêmes auraient dû demander l’armistice en toute logique militaire, puisqu’ils compensaient par des pertes humaines leur infériorité en équipements et en armes.

     

    Ils ne le font pas et Nicolas II rejette l’offre allemande pour ne pas lâcher ses alliés.

     

    Et la boucherie se poursuit.

    L’année charnière : 1916
    En 1916, l’Allemagne réactive ses troupes sur le front Ouest.

    C’est Verdun puis l’offensive de la Somme.

    Pour les Russes, c’est un répit relatif qu’ils mettent à profit pour approvisionner et équiper les troupes grâce aux progrès fulgurants de l’industrie. Ils lancent au moins deux offensives décisives pour le sort de la guerre : celle du général Broussilov en juin vers la Bessarabie, qui met deux millions de combattants adverses hors de combat, et celle du général Youdénitch qui défait les Turcs sur le front du Caucase et arrive jusqu’à l’Euphrate.

    prise d'armes col P. Lamy

     

    Grâce à ce redressement de l’armée russe, les alliés envisagent la suite du conflit avec plus d’optimisme.

     

    Winston Churchill, ministre des Munitions à l’époque, relève que « peu d’épisodes de la Grande Guerre sont plus surprenants que la restauration, le ravitaillement et l’effort gigantesque

    de la Russie en 1916 ».

    Au début de l’année 1917,

    tous les observateurs et acteurs du conflit (Allemands et alliés) sont d’accord :

     

    « la Russie impériale a déjà gagné la guerre ! »,

     

    estime le général Andolenko aujourd’hui

    cité par son fils Pavel.

     

    « L’armée russe n’était pas défaite, au contraire »,

     

    dit M. Pavel Andolenko à RBTH.

     


    « Il arrive qu’on qualifie les pertes humaines subies par la Russie en 1915 d’inutiles.

     

    C’est pourtant grâce à cette multitude de sacrifices que la Russie n’a pas capitulé ou signé une paix séparée.

     

    Que se serait-il passé si la Russie avait été acculée, les alliés occidentaux auraient-ils pu reconstituer leurs forces et développer leur production d’armements

    pour aborder 1916 ? »,

     

    s’interroge à son tour M. Pavel Andolenko.

    Capture d’écran 2014-07-05 à 19.44.50

    (Infographie par Natalia Mikhaylenko)

    Depuis janvier 1917, les Autrichiens négocient avec les Français, les Anglais et les Italiens.

     

    Mais le Tsar n’est pas au courant.

    S’il l’avait été, il n’aurait probablement pas abdiqué en mars.

     

    Cette abdication aux raisons encore mal élucidées, selon Andolenko, a marqué le début de la fin :

     

    les soldats qui avaient combattu pour la Patrie, Dieu et le Tsar « ne savaient plus où se tourner ».

     

    Le Gouvernement provisoire, tout en proclamant sa volonté de poursuivre la guerre, donne des ordres incohérents qui disloquent l’armée de l’intérieur.

     

    Pour Andolenko, « la révolution n’est pas une conséquence fortuite du marasme existant, ni d’une prétendue défaite militaire ; la révolution serait plutôt la cause première de la destruction de l’armée ».

     


    Français et Russes ont supporté les deux tiers de l’ensemble des pertes en vies humaines.

     

    « Les armées française et russe ont payé le plus lourd tribut à la victoire et il faut garder en mémoire que ces deux armées ont lutté en étroite collaboration tout au long de la guerre, chacune s’efforçant toujours de soulager l’autre quand celle-ci supportait l’effort principal de l’ennemi », conclut après son

    père Pavel Andolenko.

     

    À la fin de la guerre, malgré la paix de Brest-Litovsk et les

    « emprunts russes »,

     

    le Maréchal Foch déclarait :

     

    « Si la France n’a pas été effacée de la carte de l’Europe, c’est avant tout à la Russie que nous le devons ».

     

    L’histoire se rééditera 27 ans plus tard :

     

    les États-Unis n’interviendront dans le conflit que six mois après la reddition de Von Paulus aux Russes à Stalingrad.

     

     Dimitri de Kochko

     

     

    Russia Beyond The Headlines     fr.rbth.com.

    17 juin 2014

     

    http://artcorusse.org/le-role-pivot-de-la-russie-dans-la-premiere-guerre-mondiale/

     

     

     

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