• Histoire des ROMANOV 1613-1881

     

     

     

     

    La famille Romanov s’établit sur le territoire russe à l’issue

    du « Temps des troubles »

     

    En effet, le décès d’Ivan IV laisse la Russie dans

    l’instabilité la plus totale et plusieurs usurpateurs

    revendiquent la couronne d’un royaume meurtri par les assauts

    militaires répétés des Polonais et des Suédois.

     

    Dans ce contexte délicat Michel Romanov 

    accède au trône en 1613 pour pacifier le pays,

    sous le nom de Michel Ier, appuyé par l’influente

    Eglise orthodoxe de Moscou. 

     

     

     Des quinze souverains qui se sont succédé

    jusqu'à la Révolution de février 1917, trois se distinguent particulièrement:

     

    Pierre le Grand (1682-1725),

    Catherine II (1762- 1796) et

    Alexandre II (1855- 1881).  

     

     

     

      Pierre Ier de Russie dit le Grand n’a que 10 ans en 1682 lorsqu’il est proclamé tsar conjointement avec son demi-frère Ivan âgé de 16 ans.

     

    Durant sa jeunesse, il fréquente les étrangers européens en résidence à Moscou, qui l’inspireront dans ses différentes réformes d’un royaume russe qui devient empire en 1721.

     

    Ainsi la fondation de la ville de Saint-Pétersbourg en 1706

    « ouvre une fenêtre » sur l’occident mais s’inscrit aussi dans un conflit de 20 ans

    contre les Suédois (1700-1721)

    présents sur les berges de la Neva.

     

     

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    Elle est aussi le symbole du pouvoir autocratique du tsar :

     

    sur un site marécageux et inondable la future capitale

    impériale est bâtie par des serfs enrôlés de force qui y laissent souvent leur vie.

      

     

     

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     En 1746, la princesse prussienne et protestante

    Sophie-Frédérique-Augusta d’Anhalt-Zerbst est âgée de 16 ans

     

     

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    lorsqu’elle épouse le futur Tsar Pierre III.  

     

     

    Right closup color image of Empress Catherine II 1790 aka. Catherine II of Russia,
Екатерина II Великая, by George Stuart.

     

     

    Convertie au rite orthodoxe et apprenant le russe assidûment,

     

    elle prend le nom de Catherine II en 1762 gagnant les faveurs

    de la cour quand son mari affiche sa « prussophilie ». 

     

    Ainsi, peu avant la fin de la Guerre de Sept ans, ce dernier restitue toutes les terres prises au roi de Prusse Frédéric II, provoquant l’ire de tout l’Empire russe.

     

    Forte de l’appui populaire et aidée par son amant,

    le comte Orlov,

     

    Catherine II fait déposer et étrangler le 17 juillet 1762

    son époux qui envisageait de la répudier. 

     

     

     

    Victorieuse des Turcs en Crimée (1768-1774) et profitant du démembrement progressif de la Pologne,

    "La Grande Catherine" ajoute plus de 500 000 km2 au territoire.

     

    Figure du despotisme éclairé, protectrice des arts et des lettres, la tsarine tend à introduire les idées des Lumières en Russie tant que son autorité n’est pas contestée comme en 1774 par Pougatchev et les serfs ukrainiens…

     

     

     

      Si Catherine II envisage l’assouplissement du régime du servage,  son abolition est effective presque un siècle plus tard en 1864 sous le règne d’Alexandre II dit le Libérateur.

     

    Malgré un entourage royal très conservateur, le jeune Alexandre reçoit tout de même un enseignement empreint des idées libérales développées en Europe occidentale.

     

    Elles l'influencent dans les réformes qu’il entreprend une fois sur le trône (modernisation de la justice, de l’armée, assouplissement de la censure, apparition d’assemblées locales…)

     

    Ces évolutions ne répondent toutefois qu’imparfaitement aux principales aspirations contemporaines des Russes:

     

     

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    un régime constitutionnel qui offre des conditions

    de vie décentes au peuple et laisse une large

    place aux minorités.

    Ainsi, face à l’insurrection polonaise (1861-1864),

     

    Alexandre II répond par la force (exécutions, déportations). 

     

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    Est poursuivie l’expansion de l’Empire en Asie centrale et en Extrême-Orient . Contre le mouvement révolutionnaire naissant

    (populisme, nihilisme, terrorisme anarchiste)

    le régime emploie les mêmes méthodes répressives.  

     

    Les anarchistes auront toutefois raison de lui, qui l’exécutent dans un attentat à la bombe le 13 mars 1881.

    (Plusieurs tentatives auparavant ont échoué )

     

      Le règne d’Alexandre II, entre avancées et espoirs déçus, préfigure la lente agonie de la Maison Romanov en Russie :

     

    toujours plus attaquée par un mouvement révolutionnaire structuré,

    dirigé toujours par les mêmes, les anarchistes commandités par

    un monstre de la finance.

     

    cette dernière s’enferme dans une politique nationaliste et belliciste qui ne résistera pas à l’épreuve de la Première Guerre Mondiale…..

     

     

     

    SOURCES

    http://www.e-mediatheque.sqy.fr/cms/articleview/id_profil/516/id/4409

     

     

     

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